L’Agence turque Tika répand son venin dans le corps de l’Afrique
Selon le journal turc Zaman, l’Agence turque de coopération et de coordination Tika est l’un des bras les plus dangereux de l’infiltration turque dans le monde, avec 61 bureaux dans 59 pays.
Tika a été créée en 1992 dans le but d’aider les Républiques nouvellement indépendantes
de l’ex-Union soviétique à majorité turkmène, en particulier dans les domaines de l’enseignement et de la culture.
Depuis l’arrivée au pouvoir du Parti de la justice et du développement en 2002, le président turc a fait de Tika une agence dépendant de son parti frériste, et exécutant ses plans suspects dans le monde, et elle est devenue un outil de renseignements pour infiltrer les pays, en particulier d’Afrique.
Selon Le Monde, c’est en Afrique que sa présence est en effet la plus importante : elle y a ouvert 21 bureaux, mais elle est présente dans 53 villes africaines de 35 pays dont 8 pays arabes.
Le Monde mentionne aussi le rôle de l’Agence dans les pressions exercées sur les gouvernements africains pour fermer les écoles de Fethallah Gülen, l’ennemi juré d’Erdogan.
Le journal français a révélé aussi le rôle joué par Tika à travers l’organisation Diyanet dans la frérisation des sociétés africaines par le
biais de la construction de mosquées, comme à Djibouti où a été construite la plus grande mosquée en 2019.
Quant au journal espagnol Altaïr, il a révélé le lien entre les groupes terroristes en Afrique et l’Agence Tika.
Il a mentionné les ambitions de la Turquie qui s’étendent au-delà de la Libye jusqu’à la région du Sahel et du Sahara, indiquant que les failles sécuritaires dans cette région représentent une menace pour son pays et l’Europe, ainsi que pour l’Algérie, la Tunisie et le Maroc, à cause des groupes terroristes qu’Ankara continue de soutenir.