Alger-Washington: une nouvelle étape de la coopération antiterroriste
Dans le cadre des efforts de l’Algérie pour renforcer la protection de ses frontières contre le danger du terrorisme, le commandant de l’Africom, le général Stephen Townsend, a rencontré le 24 septembre dernier le président algérien Abdel Majid Tebboun, le ministre des Affaires étrangères Sabri Bouqadoum ainsi que le chef d’état-major Saïd Chanqariha et nombre d’officiers de l’armée.
Il semble que les derniers développements dans la région et la marge de manœuvre des groupes terroristes au Sahel aient poussé Washington à renforcer ses relations militaires et sécuritaires avec l’Algérie, surtout que les problèmes sécuritaires dans le sud encouragent ces groupes à viser les intérêts américains et les pays de la région.
Notons qu’un article de la nouvelle constitution algérienne prévoit la possibilité d’une participation de l’armée aux missions de maintien de la paix supervisées par les Nations unies, l’Union africaine et la Ligue arabe.
Le commandement de l’Africom a affirmé le 24 septembre que l’Algérie était un partenaire important dans la lutte contre le terrorisme dans la région.
Quant au chef d’état-major de l’armée algérienne le général Saïd Chanqariha, il a affirmé lors de la rencontre que l’Algérie était prête à renforcer le partenariat avec Washington dans le domaine militaire, indiquant qu’elle avait triomphé face au terrorisme sans aucune aide étrangère, grâce à la détermination de ses forces armées et la coopération étroite entre les différents appareils de sécurité.
Il a ajouté qu’il était clair que grâce à une large mobilisation avec à sa tête l’armée nationale populaire, l’Algérie a pu après une lutte sans merci vaincre le terrorisme qu’elle a dû affronter depuis les années quatre-vingt-dix.
