Publié par CEMO Centre - Paris
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Athènes modernise ses capacités militaires pour dissuader les pirates turcs en Méditerranée

dimanche 20/septembre/2020 - 08:03
La Reference
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Le langage de la force est devenu l'acteur principal du conflit en cours dans l'est de la Méditerranée entre la Grèce et la Turquie. Le président turc Recep Tayyip Erdogan poursuit les provocations dans les eaux de la Méditerranée. Il procède à des prospections gazières en violation des conventions internationales, ce qui a incité Athènes à renforcer ses capacités de défense en prévision à un affrontement avec Ankara.
Athènes a acheté des avions de combat, des hélicoptères et des frégates. Le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis, a confirmé qu'Athènes recevrait 18 nouveaux avions de combat français Rafale pour remplacer ses anciens chasseurs Mirage 2000, quatre hélicoptères et quatre nouvelles frégates. Quatre autres frégates seront rénovées. « Les forces armées grecques recevront en outre des missiles anti char et des missiles téléguidés », a déclaré le premier ministre grec.
Mitsotakis a assuré que les forces armées grecques manquaient de fonds ces dernières années en raison de la récession. Mais selon lui, le moment est venu de renforcer les forces armées. Athènes fait pression sur l'Union européenne pour qu'elle impose des sanctions à la Turquie à moins qu'Ankara ne retire son navire de prospection gazière, Uruk Reis, de la Méditerranée orientale. La Grèce et la Turquie, qui sont toutes deux des membres de l'OTAN, se disputent les droits énergétiques en Méditerranée orientale. 
Le navire d'exploration turc Uruk Reis opère sous la protection d'une flotte de guerre dans la région contestée de l'est méditerranéen riche en gaz naturel, ce qui a augmenté les tensions avec la Grèce. Le navire est rentré au port d'Antalya dans le sud de la Turquie pour la première fois depuis des semaines après qu'Ankara ait annoncé en juillet dernier que le navire continuerait à opérer dans les eaux que la Grèce estime comme relevant de sa souveraineté. Le gouvernement grec a affirmé que le retrait du navire de forage turc des eaux méditerranéennes est un signe positif.
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