L’extrême-droite dans les universités américaines
Hussam al-Haddad
L’extrême-droite en Amérique cherche à recruter des jeunes en visant les campus universitaires. C’est ainsi que les groupes suprémacistes blancs comme l’American Identity Movement cherchent à augmenter le nombre de leurs partisans, en faisant la promotion de leurs idées.
Il s’appelait au départ Identity Evropa, et soutientl’idée que l’identité européenne est menacée par des éléments étrangers comme les émigrés non européens arrivant en Amérique.
Les universités continueront à être visées par l’extrême-droite, qu’elle recherche des membres ou cherche à intimider ou à provoquer ses ennemis. Quant aux groupes comme AIM, ils utilisent un langage particulier qui exalte l’identité blanche tout en évitant souvent de qualifier les autres cultures d’inférieures, tandis que les groupes néo-nazis comme The Base ou FKD recourent de façon franche au discours incitant à la haine et à la violence. Ainsi, les suprémacistes blancs comme AIM ou Fuentes essaient d’inscrire leur fanatisme dans des cadres déterminés comme l’opposition aux valeurs de pluralisme culturel et à l’émigration. Il s’agit pour eux de mettre en relief la menace pour l’identité ethnique dans un style plus acceptable par les gens. Cela leur permet de protéger leurs activités dans les universités, et rend difficile pour les universités publiques de limiter les manifestations du fanatisme aveugle. Des groupes comme le Front national recourent parfois à la menace et parfois prétendent être légitimes.
Les enseignants et les étudiants devraient être capables de reconnaître les groupes d’extrême-droitedans les universités et tenter de rendre les institutions d’enseignement supérieur plus vigilantes vis-à-vis de la propagation des organisations appelant à la division.