Publié par CEMO Centre - Paris
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La Libye veut enfin faire tourner les têtes

vendredi 18/septembre/2020 - 12:08
La Reference
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Le chef du Conseil présidentiel, Faïez el-Serraj, a annoncé qu'il souhaitait partir fin octobre, le Premier ministre du gouvernement parallèle a donné sa démission, le marchél Haftar est affaibli... Le renouvellement des acteurs du conflit annonce-t-il une sortie de crise ?

 La Libye frémit. Les optimistes y voient les signes avant-coureurs d’un nouveau cycle politique, qui se fait désespérément attendre. Cinq ans après la signature des accords onusiens de Skhirat, au Maroc, l’échec du processus de paix est patent. Le pays est toujours divisé en deux entités rivales, le Parlement (installé à l’Est) n’a jamais reconnu l’autorité du gouvernement d’union nationale (à l’Ouest) ; dans le centre, les troupes du maréchal rebelle Khalifa Haftar font face aux puissantes milices qui défendent la Tripolitaine ; les Turcs, les Russes, les Emiratis arment les deux camps ; l’exploitation du pétrole, principale ressource du pays, est bloquée depuis neuf mois. Impuissant à empêcher ce désastre, l’envoyé spécial de l’ONU, Ghassan Salamé, a jeté l’éponge en février. Il n’a toujours pas de successeur désigné.

Les personnages du drame libyen pourraient bientôt être remplacés à leur tour. A commencer par le premier d’entre eux.


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