La corruption d’Al-Khalifi le conduit devant la justice suisse

Des rapports de presse ont indiqué que le président du club de football Paris Saint-Germain et du groupe qatari BN Sport, Nasser al-Khalifi allait comparaître devant la justice suisse lundi prochain suite à des accusations liées à la corruption au sein de la FIFA et de droits de diffusion télévisée de la Coupe du monde 2026 et 2030, ainsi que son utilisation d’un village en Sardaigne pour réaliser ses buts.

Il est accusé d’avoir permis à l’ex-secrétaire général de la FIFA Jérôme Valcke d’utiliser une villa de Sardaigne sans payer le loyer d’1,8 million d’euros.

En février dernier, le journal Times a par ailleurs révélé qu’al-Khalifi avait donné son accord pour le paiement d’une somme de plus d’un million de francs suisses, comme élément d’un règlement

permettant de le blanchir de l’accusation de pot-de-vin.

Notons qu’à Doha, se trouve le siège de l’organisation « Qatar pour les investissements sportifs », le bras du régime depuis 2005 pour améliorer son image et mettre la main sur des droits qui ne lui appartiennent pas, comme l’organisation du la coupe du monde 2022.

Bien qu’al-Khalfi ait pu cacher la valeur réelle de sa fortune, des rapports indiquent qu’elle atteint des milliards de dollars.

Le site d’opposition Qatarileaks a indiqué que les pots-de-vin payés par le régime qatari à la FIFA ont commencé par des rumeurs qui ont fini par être confirmées, et prouvant que ce régime a versé des centaines de millions de dollars aux responsables de la FIFA pour obtenir le droit d’organiser la Coupe du monde 2022.

Parmi les procès contre l’accusé al-Khalifi, figure la découverte de deux paiements d’une valeur totale de 3,5 millions de dollars dont l’histoire remonte à

2011, réalisés par la société Orix Qatar pour les investissements sportifs liée à Khaled, le frère de Nasser al-Khalifi, au profit d’une société de marketing sportif dirigée par Papa Massata Diack, fils de l’ex-président de la Fédération internationale d’athlétisme Lamine Diack.