Publié par CEMO Centre - Paris
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Les Etats-Unis annoncent réduire leurs effectifs militaires en Irak

lundi 14/septembre/2020 - 12:25
La Reference
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Après des mois de tension, les Etats-Unis et l’Irak avaient pris acte, en juin, d’une réduction des troupes américaines sur le sol irakien. La décision est devenue effective, mercredi 9 septembre, a annoncé le général Kenneth McKenzie, chef du commandement militaire américain au Moyen-Orient.

« Reconnaissant les grands progrès accomplis par les forces irakiennes et en consultation et en coordination avec le gouvernement irakien et nos partenaires de la coalition, les Etats-Unis ont décidé de réduire leur présence militaire en Irak d’environ 5 200 à 3 000 militaires durant le mois de septembre », a déclaré le général McKenzie à Bagdad, la capitale irakienne.

La Maison Blanche avait fait savoir mardi qu’une annonce était proche quant à une nouvelle réduction des troupes américaines en Irak, où les soldats américains qui pourchassent les cellules dormantes djihadistes sont confrontés aux attaques croissantes de factions pro-iraniennes.

Lutte contre les derniers éléments de l’EtatI islamique

Les Etats-Unis continueront à épauler l’armée irakienne dans sa lutte contre les derniers éléments du groupe Etat islamique (EI) encore actifs dans le pays et maintiendront une présence limitée en Syrie, a précisé le général américain dans un discours prononcé à l’occasion de la prise de fonctions du nouveau commandant de la coalition anti-EI, le général Paul Calvert.

Le président américain, Donald Trump, qui briguera un second mandat lors de l’élection présidentielle du 3 novembre, avait notamment mené campagne en 2016 en promettant de mettre un terme aux « guerres sans fin » des Etats-Unis, qui continuent néanmoins de disposer de contingents réduits dans des pays comme l’Afghanistan, l’Irak et la Syrie. Les troupes américaines ont envahi l’Irak en 2003 et sont parties en 2011, mais sont revenues en 2014 après que l’EI a envahi de grandes parties de l’Irak.

Des tensions entre les Etats-Unis et l’Irak ont culminé en janvier à la suite de la mort du général iranien Ghassem Soleimani et du chef de la milice irakienne Abou Mahdi Al-Mohandes lors d’une frappe de drone ciblée par les Etats-Unis près de l’aéroport de Bagdad.


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