Libye : la France fait pression pour des «pourparlers politiques inclusifs»
dimanche 13/septembre/2020 - 12:19
Malgré l’accord annoncé récemment pour cinq jours de négociations au Maroc, la France poursuit sa pression pour des «pourparlers politiques inclusifs» seuls à même de résoudre le conflit en Libye.
Jeudi dernier, le ministère français des Affaires étrangères avait réitéré son affirmation selon laquelle il n’y avait pas de solution militaire au conflit libyen et que la seule issue à la crise serait de nature politique.
Jeudi dernier, le ministère français des Affaires étrangères avait réitéré son affirmation selon laquelle il n’y avait pas de solution militaire au conflit libyen et que la seule issue à la crise serait de nature politique.
Le ministère avait par ailleurs salué les efforts du Maroc visant à relancer le dialogue politique inter-libyen en accueillant des pourparlers entre les parties rivales à Bouznika.
Dans ce contexte, lors d’une vidéoconférence de presse, un porte-parole du ministère français des Affaires étrangères avait déclaré que la France saluait l’initiative marocaine et souligné que des «discussions politiques inclusives» sont essentielles pour trouver une solution à la crise libyenne.
La France ne cesse d’appeler à la reprise du dialogue politique libyen dans un format inclusif sous l’égide des Nations Unies, tout en saluant les efforts du Maroc dans cette direction.
Les délégations du Haut Conseil d’État libyen et du Parlement basé à Tobrouk avaient conclu jeudi cinq jours de pourparlers au Maroc.
Dans une déclaration commune, les parties rivales ont déclaré être parvenues à un accord global sur les critères, mécanismes et objectifs pour «assumer des positions de souveraineté». Ils ont promis de poursuivre le dialogue et de se rencontrer au cours de la dernière semaine de septembre pour finaliser l’accord.
« L’accord » restant à finaliser prévoit des élections parlementaires et présidentielles dans les 18 mois et la mise sur pied d’un gouvernement à Syrte …
Il faut souligner que des doutes persistent sur la crédibilité de tels engagements surtout dans les circonstances actuelles (occupation turco-syrienne, absence totale d’ordre et de garantie politiques et sécuritaires, impossibilité de mettre en place une commission électorale impartiale etc.).