Les pourparlers de paix historiques ont démarré, samedi 12 septembre, au Qatar entre l'exécutif afghan et les Taliban. Le négociateur du gouvernement a remercié ces derniers pour leur "volonté de négocier", en ouverture des discussions. "Je peux vous dire avec confiance aujourd'hui que notre pays se souviendra de ce jour comme de celui de la fin de la guerre et des souffrances de notre peuple", a déclaré Abdullah Abdullah, un ancien ministre afghan.
"Nous devons mettre fin à la violence et convenir d'un cessez-le-feu le plus rapidement possible. Nous voulons un cessez-le-feu humanitaire", a aussi déclaré Abdullah Abdullah, qui préside le Haut Conseil pour la réconciliation nationale.
Le négociateur des Taliban a, quant à lui, réitéré l'appel à un "système islamique" en ouverture de ces pourparlers. "Je veux que tout le monde tienne compte de l'islam dans les négociations et les accords et que l'islam ne soit pas sacrifié à des intérêts personnels", a déclaré Abdul Ghani Baradar, le chef politique des insurgés afghans, ajoutant qu'il voulait un "système islamique" en Afghanistan.
Mike Pompeo a exhorté, samedi, les négociateurs afghans à "saisir l'opportunité" de faire la paix pour les générations futures. "Nous allons sans aucun doute relever de nombreux défis dans les pourparlers dans les prochains jours, semaines et mois. N'oubliez pas que vous agissez non seulement pour cette génération d'Afghans, mais aussi pour les générations futures, pour vos enfants et vos petits-enfants", a déclaré le secrétaire d'État américain.