La réunion ayant regroupé les principaux acteurs libyens du 7 au 9 septembre à Montreux, a recommandé de mettre en place "une phase préparatoire de 18 mois" en Libye durant laquelle se tiendront des élections présidentielles et législatives sur la "base d'un cadre constitutionnel qui fera l'objet d'un accord de tous".
C'est ce qui ressort d'une Déclaration finale rendue publique jeudi par la réunion de Montreux, qui s'est tenue sous les auspices du Centre du dialogue humanitaire et en présence de la mission onusienne en Libye (Manul).
Cette phase "transitoire" débutera par "la recomposition du Conseil présidentiel et la création d'un gouvernement d'union nationale qui représente toutes les parties et sui consacrera ses efforts pour réunir les conditions nécessaires à la tenue d'élections nationales", selon la Déclaration.
Cela concerne l’exécution de la Loi d’amnistie approuvée par le parlement, la facilitation du retour des déplacés et des exilés, en tant que mesure préalable nécessaire pour la réalisation de la réconciliation nationale impérieuse", ajoute le texte.
La déclaration salue, en outre, la "proposition portant transfert provisoire des fonctions et des principales institutions gouvernementales telles que la chambre des députés et le pouvoir exécutif à Syrte après la réunion des arrangements sécuritaires et logistiques appropriés".
Elle appelle la chambre des députés et le Haut Conseil d’Etat à "poursuivre leurs discussions au sujet de la question des postes régaliens, de l’élaboration du cadre électoral requis, selon un calendrier préétabli".