Recruté par le régime d’Erdogan : un commandant de l’armée algérienne est aujourd’hui accusé de haute trahison

Ayat Ezz

Le site français Maghreb Intelligence a publié un rapport révélant les causes de l’accusation de haute trahison portée par le tribunal militaire algérien contre l’ex-commandant de la gendarmerie en fuite Ghali Belqassir et du mandat d’arrêt international émis contre lui. 

Le site a affirmé que le général était entré en contact avec les renseignements turcs qui recherchaient des informations sensibles sur l’armée algérienne et ses unités militaires stationnées aux frontières avec la Libye et le Mali. Le site a ajouté que Belqassir avait accepté de traiter avec les renseignements turcs car il n’avait pas confiance dans les services français et espagnols qui pourraient le livrer aux autorités de son pays.

Quant à l’Agence France Presse, elle a affirmé que la justice militaire algérienne avait le 11 août dernier accusé de haute trahison le premier assistant QarmitBunuwayra suite à sa fuite en possession d’informations sensibles sur l’armée, et l’ex-commandant de gendarmerie Ghali Belqassir, en émettant un mandat d’arrêt international contre Belqassir.

Le tribunal algérien a affirmé en outre qu’un Etat du Golfe était impliqué dans la tentative de recrutement des deux hommes en contrepartie de grosses sommes d’argent, en voulant faciliter leur départ pour la Turquie.

Quant au journal turc Zaman, il a affirmé que ce n’était pas la première fois que la Turquie était impliquée dans un complot contre l’Algérie. Ainsi, en 1830, l’Empire ottoman a livré l’Algérie à la France, et en 1962, la Turquie a voté au Conseil de sécurité contre l’indépendance de l’Algérie. Et en 2019, la Turquie a envoyé des armes en Algérie par l’intermédiaire de la Libye pour répandre le chaos dans le pays, et des éléments des renseignements turcs se sont infiltrés parmi les manifestants en Algérie pour provoquer le désordre.