Le rôle régional des Emirats met fin à des années de conflit au Soudan
Sarah Rachad
L’accord de paix signé au Soudan et mettant fin à 17 années de guerre civile dans ce pays, a mis en lumière le rôle des Emirats dans la résolution des conflits régionaux.
Le président de la délégation gouvernementale aux négociations de paix, le général d’armée Mohammad Hamdan Daqlo, a remercié les Emirats pour leur rôle de médiateurs dans ces négociations.
Les Emirats se sont illustrés durant la dernière décennie comme médiateurs dans de nombreux conflits régionaux, mais cette accord intervient après des années de guerres qui ont fait des millions de victimes soudanaises.
L’accord a été signé le 31 août à Juba, capitale du Sud-Soudan, et salué par de nombreux pays arabes et occidentaux.
L’accord a été signé par le Mouvement de la justice et de l’égalité, l’Armée de libération du Soudan dirigée par Moni Mannawi, le Mouvement populaire de libération du Soudan-Nord dirigé par Malek Aqqar au Kordofan du Sud et au Nil Bleu, le Mouvement de libération du Soudan, le Conseil transitoire et la Coalition soudanaise, le Rassemblement des forces de libération du Soudan, le Congrès d’al-Baja, le Front populaire uni de libération et de la justice, et le Mouvement de libération de Kouch.
Cet accord intervient après dix mois de négociations entre les parties, et ses principales clauses prévoient l’arrêt de la guerre, le respect de la diversité religieux et culturelle, et une discrimination positive en faveur des régions en guerre, le Darfour, le Nil Bleu et le Cordofan du Sud.
L’accord prévoit aussi le prolongement de la période transitoire de 39 mois, et les signataires vont obtenir 5 sièges au Conseil des ministres, ce qui portera le nombre de portefeuilles ministériels à 25, et 75 sièges au Conseil législatif qui sera composé de 300 membres.