En provoquant la Grèce, Erdogan défie l’Europe et poursuit son gangstérisme en Méditerranée
La tension entre la Grèce et la Turquie est montée d’un cran en Méditerranée orientale, à cause des agressions turques dans cette région.
La dernière violation a été l’interception le 28 août par des forces dépendant du ministère turc de la Défense de 6 avions de combat grecs au sud-ouest de Chypre, pour les éloigner de la zone d’activités de prospection de gaz d’Ankara.
Notons que c’est la première réaction de la Turquie à l’annonce par l’Union européenne le 28 août dernier de la prise de mesures dissuasives contre la Turquie durant le sommet qu’elle tiendra en septembre, si elle ne cesse pas ses violations en Méditerranée.
Quant au directeur du Centre arabe d’études politiques, Mohammad Sadek Ismaïl, il a expliqué que la Grèce exerçait son droit légitime de prospection de gaz en Méditerranée, à l’intérieur de ses frontières maritimes, et que c’était la Turquie qui semait la zizanie, et provoquait l’Europe par le biais de la Grèce.
Quant au spécialiste de la Turquie Hicham al-Naggar, il a expliqué qu’il fallait s’attendre à une escalade de la Turquie. En effet, ses agressions contre la Grèce et ses droits ont lieu dans le cadre d’un projet d’occupation de terres, et de pillage des richesses
d’autres nations. D’autre part, ces actions turques s’expliquent par une fuite en avant de la Turquie, pour détourner l’attention de son peuple des problèmes internes.