Publié par CEMO Centre - Paris
ad a b
ad ad ad

Pour ces raisons, la BBC tente de disculper les milices du gouvernement d’entente de l’attaque contre les étudiants de la Faculté militaire de Tripoli

samedi 29/août/2020 - 04:24
La Reference
طباعة

La BBC a récemment publié un rapport attaquant les Emirats, en s’appuyant sur la falsification des faits concernant la mort de 26 étudiants de la Faculté militaire de Tripoli lors de l’entraînement en janvier dernier.

Elle a prétendu que les étudiants avaient été atteints par un missile air-sol chinois Blue Arrow 7 lancé par un drone Wing Loong II.

La BBC prétend que les « enquêtes » ont trouvé des preuves nouvelles du fait que l’Egypte permet aux Emirats d’utiliser les bases aériennes militaires égyptiennes proches des frontières libyennes.

Ainsi, le site de la BBC suppose l’existence d’un lien entre l’Egypte et les Emirats dans la mort des étudiants de la Faculté militaire, en prétendant que l’existence d’avions cargos émiratis à Sidi Brani en Egypte prouve une coordination égypto-émiratie dans cette opération, ce qui n’est pas logique, car il n’y a pas de lien entre le décollage d’avions cargos émiratis à partir de l’Egypte et cette opération. 

Notons qu’en janvier dernier, les étudiants de la Faculté militaire de Tripoli ont été surpris par l’arrivée d’un missile qui a fait 26 morts et blessé 33 autres personnes.

L’armée nationale libyenne a accusé les milices du gouvernement d’entente frériste de l’attaque. Son porte-parole avait alors affirmé que les indices indiquaient qu’il s’agissait d’une opération terroriste pour mettre fin à la révolution des jeunes de Tripoli et les empêcher de sortir manifester contre l’intervention turque.

Al-Mismari a ajouté que le commandement général des forces armées libyennes était prêt à soigner les blessés.

Il a dit que ce n’était pas la première fois que la Faculté militaire était visée, et que les terroristes de Daech, d’al-Qaïda et des Frères ne veulent pas qu’il y ait une armée nationale qui défende les frontières du pays, et qu’ils ont déjà visé l’école secondaire militaire de BaniGhazi, et les étudiants de la Faculté militaire du sud-ouest.

Il a poursuivi en disant que celui qui avait réalisé l’attaque contre l’école secondaire était en prison et avait avoué les sommes qu’il avait reçues pour l’opération, et donné le nom de celui qui l’avait poussé à commettre ce crime.

"