Al-Kazimi et le commandement de Faylak al-Quds: une relation ambiguë entre l’Irak et l’Iran
Depuis que Moustapha al-Kazimi est devenu chef du gouvernement irakien en mai dernier, une nouvelle attitude envers l’Iran se manifeste de la part de l’Irak, qui dérange les responsables du régime iranien.
Le commandant de Faylak al-Quds Ismaïl Qani a visité l’Irak le 16 août dernier, où il a rencontré Ismaïl Qani.
De nombreux analystes ont indiqué à propos de cette visite qu’elle était une tentative de perturber la visite de Kazimi à Washington du 19 au 21 août.
Le président irakien avait par ailleurs affirmé que son pays avait besoin d’un soutien des Etats-Unis pour faire face aux menaces de Daech, ce qui signifie que Kazimi a compris que l’Irak devait affronter les ingérences iraniennes dans son pays, qui ont créé une instabilité dans le pays.
De son côté, le chercheur irakien spécialiste de l’Iran Farras Elias a indiqué que Washington comprenait qu’elle avait besoin d’obtenir des engagements de Kazimi, concernant en particulier la sécurité de ses forces militaires en Irak et la protection des intérêts américains contre toute menace venant de l’Iran et de ses alliés en Irak dans l’avenir.
Elias a indiqué dans des déclarations à al-Margae que les Etats-Unis cherchaient à faire pression sur Bagdad pour qu’elle trouve une alternative à ses
importations de pétrole en provenance d’Iran. Car la poursuite de ces importations nuit à l’efficacité des sanctions américaines imposées à l’Iran, ce que ce dernier a exploité. C’est pourquoi Trump a commencé à considérer ses relations avec l’Irak sous l’angle de la confrontation avec l’Iran au Moyen-Orient.
