Comme à son habitude dans le soutien aux “Alliés de la destruction”, le régime de Doha finance les milices houthies au Yémen
L’activiste yéménite Haya al-Baydani, expulsée avec son enfant à Djibouti par le Qatar ces jours derniers, à la demande des Houthis, a révélé le soutien de Doha aux milices putschistes. Elle a annoncé le 15 août dernier qu’elle était menacée de mort, et a indiqué que les autorités qataries l’avaient enlevée et expulsée à Djibouti.
De son côté, le ministre de l’Information yéménite Moammar al-Iryani a demandé à Doha de cesser de coopérer avec les Houthis dans ces crimes considérés comme contraires à toutes les lois internationales et résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies, et affirmé que Doha feint d’ignorer les souffrances des Yéménites résultant du terrorisme des Houthis.
Quant au ministère qatari des Affaires étrangères, il a publié un communiqué le 16 août annonçant son refus des preuves publiées par le ministère yéménite de l’Information.
Doha soutient financièrement et militairement les milices houthies inféodées à l’Iran, et ce soutien a augmenté après l’imposition des sanctions américaines à l’Iran en mai 2018, ce qui a conduit à l’effondrement de l’économie iranienne et à l’incapacité du régime iranien à aider ses milices en fonds et en armes. Cela a été confirmé par le premier ministre yéménite Mu’in Abdel Malek en juillet dernier, qui a demandé au régime qatari de cesser de soutenir les Houthis. D’autre part, en 2019, la Banque nationale du Qatar a repris ses activités à Sanaa, en réalisant des opérations financières suspectes au profit des Houthis, et l’Association Qatar Charity a réalisé de nombreux projets en faveur des Houthis dans les zones sous leur contrôle, sous couvert d’action caritative.