Tamim ben Hamad finance les activités de l’Iran dans les pays arabes
Depuis le boycott arabe en 2017, le Qatar s’est jeté dans les bras de l’Iran, dans l’espoir que les milices des Gardiens de la révolution iranienne protégeraient le trône de Tamim ben Hamad, dans un contexte de renforcement de l’opposition qatarie.
C’est ainsi qu’en novembre 2019, le site de l’opposition qatarie QatariLeaks a révélé la visite de membres des Gardiens au Qatar, en pleines manifestations irakiennes pour demander le départ des milices iraniennes. Le site a affirmé que les demandes des Gardiens de la révolution se résumaient à la poursuite de la coopération bilatérale avec l’émir du Qatar, à condition d’un financement adéquat, outre une aide visant à protéger les intérêts iraniens dans les pays arabes, comme l’Irak, le Yémen, le Liban et la Syrie.
Le site a indiqué que les responsables des Gardiens de la révolution iranienne avaient proposé lors de la visite une coordination totale pour étouffer la révolution irakienne après qu’elle se soit répandue dans la plupart des villes irakiennes.
Et en décembre 2019, le site a révélé qu’une délégation des Gardiens de la révolution avait visité Doha, dans le but d’élaborer des plans suspects relatifs aux
mouvements militaires dans les eaux du Golfe, et d’étudier des opérations militaires conjointes entre le sultanat d’Oman, le Qatar et l’Iran, dans les eaux du Golfe, et la possibilité d’entraver la sécurité dans cette région.
Le même site a également révélé une rencontre secrète entre les Gardiens de la révolution et Tamim ben Hamad, à la suite de laquelle ce dernier s’est engagé à soutenir les opérations des forces navales iraniennes dans le Golfe et à faire participer l’armée qatarie aux opérations.
Quant à la revue américaine Forbes, elle a affirmé que les Gardiens de la révolution avaient l’intention de participer avec leurs entreprises à la construction des infrastructures de la Coupe du monde de football en 2022 au Qatar.