Publié par CEMO Centre - Paris
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Liban : « Si la haine continue comme ça, on va tout droit vers la guerre civile »

mardi 18/août/2020 - 12:51
La Reference
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A Khandak el-Ghamik, des immeubles vétustes jouxtent des bâtiments abandonnés pendant la guerre (1975-1990). Des habitations insalubres font face à un cimetière, dans ce quartier populaire, attenant au centre-ville de Beyrouth. « Le bidonville de la capitale », commente Fatima Issa, une trentenaire revenue de l’étranger y vivre il y a près d’un an. « Les choses y seraient différentes si les gens avaient des opportunités. » Le quartier n’est pas situé à l’épicentre de la double explosion au port de Beyrouth, mais la déflagration y a aussi fait des dommages : des vitres ont été soufflées, des portes arrachées, des murs fissurés. Le traumatisme est ancré. Chacun raconte spontanément ce qu’il faisait le 4 août, lors de la déflagration.


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