Publié par CEMO Centre - Paris
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Erdogan et Israël: attaques devant le public et intérêts communs dans les coulisses

mardi 18/août/2020 - 12:35
La Reference
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Sur le terrain, bien que la Turquie ne se lasse pas de se présenter face au public comme un allié des Palestiniens, ses relations avec Israël n’ont jamais été aussi bonnes. C’est ainsi que, malgré ses déclarations formelles de soutien aux Palestiniens, elle ne figure pas sur la liste des 20 pays qui contribuent le plus à l’UNRWA.

La Turquie a été le premier pays musulman à reconnaître Israël en 1949. Et lorsque le Parti de la justice et du développement a pris le pouvoir en 2002, il a œuvré à renforcer les accords précédents. Et la première visite officielle d’Erdogan, alors premier ministre en Israël, a eu lieu en 2005.

Notons aussi que la compagnie aérienne turque est la seconde en importance pour les vols entre la Turquie et Israël, et que malgré les tensions politiques entre les deux pays, les relations commerciales restent florissantes : la Turquie est le cinquième partenaire commercial le plus important pour Israël, tandis que l’Etat hébreu est le dixième pour la Turquie.

Et même l’incident du navire turc Marmara en 2010, dont neuf activistes ont été tués par Israël, a fini par déboucher sur un accord de réconciliation.

Quant au professeur de sciences politiques Tarek Fahmi, il a affirmé que la position de la Turquie vis-à-vis du problème palestinien est basée sur la récupération au profit d’Ankara.

Il a expliqué qu’Erdogan cherchait en particulier à mettre le pied à Gaza par le biais de projets d’investissements réalisés par l’Agence turque de coopération et de

développement (TIKA) qui joue un rôle important aux niveaux politique et économique.

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