En utilisant le piège des aides : les convoitises d’Erdogan s’orientent vers l’uranium du Niger
Le ministre turc des Affaires étrangères Mevlut Cavusoglu a rencontré le 21 juillet dernier le président du Mahamadou Issoufou.
Le ministère turc des Affaires étrangères a révélé que des accords de coopération militaire avaient été signés entre les deux pays, outre un protocole d’aide financière, et un accord de coopération dans le domaine de la jeunesse et des sports.
Ces accords militaires sont dans l’intérêt des milices du gouvernement d’entente libyen, et permettent au gouvernement turc de s’implanter en Afrique.
Notons que la Turquie a commencé à utiliser l’appât des aides et des investissements avec le Sénégal qu’Erdogan a visité à trois reprises depuis 2016, et la Turquie est ainsi devenue un partenaire commercial de Dakar, en particulier dans les travaux d’infrastructures, ce qui reflète les ambitions hégémoniques de la Turque.
Celle-ci s’intéresse maintenant au Niger, riche en uranium, et le gouvernement turc a commencé avec les investissements, par le biais du groupe Soma, et a remporté d’énormes contrats au Niger, dont le plus important est la construction du nouvel
aéroport de la capitale Niamey pour 154 millions d’euros, et a achevé les travaux de l’hôtel Radisson Blu, pour une somme de quelque 45 millions d’euros.
Le groupe a aussi remporté l’appel d’offres relatif à la construction du ministère nigérien de l’Economie et des Finances, pour un montant de 31 millions d’euros, outre la rénovation du Palais des Congrès à Niamey pour 6 millions d’euros. Le but étant de placer ce pays riche en uranium sous la domination turque, et de contrôler la mine d’uranium d’Imouraren qui en produit 5000 tonnes par an.