« Les Libanais se sont mobilisés avec force, dès le lendemain de l’explosion, malgré le traumatisme et le sentiment d’insécurité »
Le Liban a été ébranlé par l’énorme explosion survenue mardi 4 août dans le port de la capitale, Beyrouth, qui a dévasté une partie de la ville. Au moins 171 personnes sont mortes, et plus de 6 500 blessées.
La catastrophe se double d’une crise politique. Lundi, le premier ministre, Hassan Diab, a présenté la démission de son gouvernement, réclamée par les manifestants qui se sont réunis le week-end dans le centre de Beyrouth. Le départ du gouvernement ouvre la voie à une période incertaine, dans un pays qui, en plus de la crise sanitaire due au coronavirus, doit faire face à la grave crise humanitaire causée par la déflagration et à une dégringolade sociale et financière.
Dix jours après l’explosion, notre correspondante au Liban Laure Stephan répond à partir de 12 heures à vos questions sur les attentes des Libanais, les conséquences politiques, économiques et sociales de la catastrophe.