En fournissant fonds et armes, Doha soutient le terrorisme du Hizbollah au Liban
Bien qu’il soit difficile d’estimer la taille du financement qatari fourni au Hizbollah, des experts ont affirmé qu’il joue un rôle essentiel dans la survie de ce dernier, surtout après la baisse du soutien de Téhéran, qui souffre d’une crise financière grave.
Ainsi, suite aux sanctions américaines imposées au Hizbollah, le Qatar a joué le rôle de sauveteur pour cette milice, par le biais d’opérations commerciales « déguisées » réalisées par des entités envoyant les fonds au Hizbollah.
Le fait que le nitrate d’ammonium utilisé dans l’explosion de Beyrouth ait été découvert aux domiciles de deux cadres du Hizbollah au Koweït et en Allemagne appuie l’hypothèse que le Hizbollah ait un lien avec elle.
C’est le site américain Fox News qui a révélé que le Qatar était le bailleur de fonds principal du Hizbollah. Ainsi, l’ex-agent de nombre de services de renseignements occidentaux Jason G. a indiqué qu’un membre de la famille régnante du Qatar avait autorisé l’envoi d’armes au Hizbollah, que les Etats-Unis considèrent comme organisation terroriste.
Jason possède des documents prouvant le financement du Hizbollah par le Qatar, qu’il a obtenus alors qu’il travaillait à Doha comme agent secret et qui contiennent des informations sur une transaction d’armes achetées en Europe de l’est par une société qatarie au profit du Hizbollah.
Le mois dernier, le journal allemand Die Zeit a également révélé l’existence de documents prouvant le financement du Hizbollah par le Qatar.
Il a indiqué que de riches Qataris et Libanais vivant à Doha avaient envoyé des fonds au Hizbollah, par le biais d’une association caritative qatarie.
A Khandak el-Ghamik, des immeubles vétustes jouxtent des bâtiments abandonnés pendant la guerre (1975-1990). Des habitations insalubres font face à un cimetière, dans ce quartier populaire, attenant au centre-ville de Beyrouth. « Le bidonville de la capitale », commente Fatima Issa, une trentenaire revenue de l’étranger y vivre il y a près d’un an. « Les choses y seraient différentes si les gens avaient des opportunités. » Le quartier n’est pas situé à l’épicentre de la double explosion au port de Beyrouth, mais la déflagration y a aussi fait des dommages : des vitres ont été soufflées, des portes arrachées, des murs fissurés. Le traumatisme est ancré. Chacun raconte spontanément ce qu’il faisait le 4 août, lors de la déflagration.
Le fait que le nitrate d’ammonium utilisé dans l’explosion de Beyrouth ait été découvert aux domiciles de deux cadres du Hizbollah au Koweït et en Allemagne appuie l’hypothèse que le Hizbollah ait un lien avec elle.
C’est le site américain Fox News qui a révélé que le Qatar était le bailleur de fonds principal du Hizbollah. Ainsi, l’ex-agent de nombre de services de renseignements occidentaux Jason G. a indiqué qu’un membre de la famille régnante du Qatar avait autorisé l’envoi d’armes au Hizbollah, que les Etats-Unis considèrent comme organisation terroriste.
Jason possède des documents prouvant le financement du Hizbollah par le Qatar, qu’il a obtenus alors qu’il travaillait à Doha comme agent secret et qui contiennent des informations sur une transaction d’armes achetées en Europe de l’est par une société qatarie au profit du Hizbollah.
Le mois dernier, le journal allemand Die Zeit a également révélé l’existence de documents prouvant le financement du Hizbollah par le Qatar.
Il a indiqué que de riches Qataris et Libanais vivant à Doha avaient envoyé des fonds au Hizbollah, par le biais d’une association caritative qatarie.