Le Qatar et l’Iran: relation suspecte et intérêts communs
La géographie joue un rôle important dans les relations entre le Qatar et l’Iran, puisque les deux pays partagent des frontières maritimes communes dans les eaux du Golfe, avec pour conséquence des relations économiques étroites, liées au pétrole et au gaz, une partie importante des ressources énergétiques du Qatar provenant d’un champ commun avec l’Iran.
Dans le cadre de cette relation, les Qataris se sont impliqués dans des relations avec les milices dépendant de Téhéran dans la région, et suite à l’apparition des Houthis au Yémen, Doha a supervisé en 2007 la première médiation officielle entre eux et l’Etat, leur permettant ainsi de traiter d’égal à égal avec ce dernier.
Puis lors des heurts entre les Houthis et le président Ali Abdallah Saleh, Doha a parrainé un accord entre eux, et l’armée yéménite a jugé que la médiation qatarie avait sauvé les Houthis de l’extermination, et accusé Saleh de capitulation face aux sommes énormes offertes par le Qatar en contrepartie d’un arrêt de la guerre. Pourtant, les Houthis ont déclenché une nouvelle guerre l’année suivante, en violant tous les accords signés.
Notons aussi que les relations entre Doha et le Hizbollah libanais se sont améliorées et la chaîne Fox News a révélé récemment que le Qatar avait financé la livraison d’armes au Hizbollah, considérant que cela mettait en péril la présence des forces américaines au Qatar, la base d’al-Udayd abritant quelque 10000 soldats américains.
La géographie joue un rôle important dans les relations entre le Qatar et l’Iran, puisque les deux pays partagent des frontières maritimes communes dans les eaux du Golfe, avec pour conséquence des relations économiques étroites, liées au pétrole et au gaz, une partie importante des ressources énergétiques du Qatar provenant d’un champ commun avec l’Iran.
Dans le cadre de cette relation, les Qataris se sont impliqués dans des relations avec les milices dépendant de Téhéran dans la région, et suite à l’apparition des Houthis au Yémen, Doha a supervisé en 2007 la première médiation officielle entre eux et l’Etat, leur permettant ainsi de traiter d’égal à égal avec ce dernier.
