Libye : entre Tripoli et le maréchal Haftar, l’Italie refuse de choisir
Alliée historique du Gouvernement d’union nationale (GNA)
de Tripoli, Rome change de stratégie et s’ouvre à « tous les
acteurs impliqués », dont le maréchal Haftar.
À l’heure du Covid-19, la diplomatie passe aussi par la
blouse blanche. C’est ainsi que, le 18 mai, en pleine crise sanitaire, un avion
transportant une dizaine de médecins libyens a atterri en Italie. Une tentative
de relancer la coopération entre Tripoli et Rome ?
Quelques jours auparavant, Ahmed Miitig, vice-président
du Conseil présidentiel du Gouvernement d’union nationale (GNA), déclarait au
quotidien La
Repubblica : « L’Italie ne sait plus ce qu’elle
veut en Libye, elle n’a plus de stratégie ».
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puissances étrangères en Libye
Les déclarations officielles réitérant le soutien de la
Péninsule au GNA dans les mois précédents n’ont clairement pas convaincu
l’allié libyen, qui n’a pas hésité à le dire : « Fin 2019, lorsque Khalifa
Haftar était en train de s’emparer de la capitale, l’Italie ne nous a pas
soutenu politiquement ».