Publié par CEMO Centre - Paris
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Coronavirus: par peur du reconfinement, la France se masque

jeudi 06/août/2020 - 12:39
La Reference
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À l’instar de Paris, de plus en plus de municipalités rendent obligatoire le port du masque dans les rues et les zones les plus densément occupées.Une rue du centre-ville d’Enghien-les-Bains, où le port du masque est obligatoire, mercredi.

Après Lille, Nice ou encore Toulouse, c’est désormais au tour de Paris de rejoindre la liste grandissante des municipalités rendant obligatoire le port du masque dans certaines rues et certains quartiers. La préfecture de police de Paris a en effet annoncé ce mardi 4 août qu’elle travaillait avec la mairie à une liste précise des lieux où cette obligation sera appliquée. Dans la capitale, l’épidémie n’est pas encore inquiétante, mais la vigilance est de mise, puisque le nombre de nouveaux cas quotidiens a presque doublé la dernière semaine.

Depuis le 31 juillet et l’annonce du ministre de la Santé, Olivier Véran, de laisser aux préfectures la possibilité «d’étendre l’obligation de port du masque aux lieux publics ouverts, (…) en fonction de l’évolution de l’épidémie dans chaque territoire», ce sont donc plusieurs centaines de communes qui ont décidé de suivre cette recommandation. Après des mois de juin et juillet plutôt paisibles sur le plan épidémique, les données quotidiennes communiquées par la Direction générale de la santé ont mis fin à une certaine insouciance. Il est désormais admis que le virus circule toujours et que la France reste à la merci d’un rebond.

Alors, pour ne pas avoir à confiner, et puis, sans doute aussi un peu, pour montrer qu’on ne reste pas les bras croisés, le port du masque, pourtant jugé inutile il y a quelques mois, devient le recours idéal. D’un point de vue purement factuel, la circulation du virus est bel et bien sur une pente ascendante. Le nombre de cas quotidiens continue d’augmenter dans le pays et dépasse le millier depuis maintenant près de deux semaines. Élément nouveau, depuis le début de la semaine, il y a plus d’admissions en réanimation que de sortie (une première depuis le pic en avril).

 


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