L’argent Qatari parvient aux centres de prise de décision aux Etats-Unis
Le journaliste David Rabwi affirme dans Newsweek que Doha a lancé ces dernières années une campagne d’infiltration sur la scène
politique américaine, ajoutant que malgré son parrainage des Frères musulmans, sa richesse pétrolière et gazière lui a permis de gagner des alliés aux Etats-Unis.
Selon un rapport du Wall Street Journal, le Qatar a dépensé entre 2017 et 2019 180000 dollars à la société Common Sense Media Holding qui produit des programmes de radio pour les décideurs américains.
A cause de ces ingérences qataries, des organisations américaines ont intenté des procès contre le Qatar, le plus récent ayant visé Qatar Charity en tant que moyen de financement du terrorisme international, ainsi que la Banque al-Rayyan et la Banque nationale du Qatar.
Le Qatar a été ainsi accusé d’utiliser des réseaux financiers américains pour financer des terroristes, en affirmant que des institutions financières leur avaient fourni des sommes énormes.
Le plaignant, Steven Yerls, qui défend les victimes du terrorisme, a intenté le procès à New York le 10 juin dernier et demande des indemnités pour les familles des victimes. Il a
indiqué que nombre d’institutions financières qataries contrôlées par la famille régnante ont envoyé des millions de dollars au Hamad et au Djihad islamiy.
Il a ajouté que des institutions caritatives qataries ont utilisé le système bancaire américain pour virer à ces groupes les sommes nécessaires à la planification des attaques, de manière illégale.
Dans un autre procès, une plainte déposée au contre la Banque islamique du Qatar par un journaliste photographe américain enlevé en Syrie en 2012 par Hay’at Tahrir al-Cham, accusant la banque d’avoir financé ses kidnappeurs, est en cours d’examen par le Tribunal fédéral de Floride.