Le soutien de Tamim au terrorisme provoque l’effondrement de la Bourse qatarie
Le secteur bancaire qatari a été témoin de plusieurs crises, dont la baisse des liquidités en devises étrangères, l’interruption de la production de certaines sociétés par actions inscrites en Bourse, et la chute des profits nets des sociétés inscrites, ce qui a provoqué l’effondrement de l’économie. Cela suite aux politiques erronées de la Banque centrale qatarie, et à l’emploi des ressources de l’Etat dans le soutien aux groupes terroristes de divers pays.
Selon le rapport de la Bourse qatarie du 6 février dernier, sur les pertes et profits nets des sociétés inscrites (46) jusqu’au 31 décembre 2019, plusieurs sociétés n’ont présenté aucune information sur leurs résultats financiers.
Ainsi, dans le secteur bancaire et des services financiers, 3 sociétés n’ont présenté aucune information sur leurs résultats : KFC, Dalala et la société de Qatar et d’Oman. Dans le secteur des biens de consommation, six sociétés n’ont fourni aucune information sur leurs transactions financières : Zad, Al-Tibbiya, Dam, Majmae al-Manaei et Baladna.
Dans le secteur industriel, on en compte cinq : al-Tahwila, al-Asmant, al-Kahrabaa wa al-Mal, al-Aemal, et Istismar Holding. Dans le secteur des assurances, aucune des cinq sociétés inscrites en Bourse n’a fourni ses transactions financières en 2019, sauf Qatar lil Taamin. Dans l’immobilier, deux sociétés : Barwa et Azdan, dans les télécommunications : Ooredoo, et les deux sociétés de transport Al-Malaha et Naqilat.
Vingt sociétés, soit près de la moitié des sociétés inscrites en Bourse, n’ont fourni aucune information financière en 2019, avant de commencer à publier leurs pertes sur leurs sites officiels. La société Qatar lil Asmant a ainsi décidé de fermer ses deux usines numéros 4 et 5 depuis le début de l’année, et une société médicale a déclaré des pertes de 2,85 millions de dollars, des pertes dans les cours des actions, une baisse des profits nets de la société holding de 5,6%, en conseillant de ne pas faire de distribution des profits. Et la société de services financiers Dalala a ajourné sa déclaration.
De même, le rendement des actions de nombre de sociétés par actions a baissé, comme pour la Société islamique holding, passant de 0,0074 en 2018 à 0,0070 en 2019, ou la société al-Ri’aya. De même pour toutes les sociétés industrielles : al-Tahwila, al-Asmant et al-Mustasmirin, ainsi que la société d’immobilier al-Muttahida et de transport Makhazin.
Les indicateurs de la Banque centrale qatarie indiquent la baisse de la part de capital de 10,1% en 2018 à 9,9% en 2019, et des prêts de 3% à 2,2%.
Le déficit de devises étrangères dans les banques a atteint 23,2 milliards de dollars en 2018, selon la Banque centrale du Qatar, et les recettes en devises ont diminué.