Des raisons économiques derrière l’incapacité du régime qatari à appliquer les plans d’évacuation des étrangers
Le Qatar récolte les fruits de ses politiques hostiles aux autres pays arabes, en connivence avec Téhéran et Ankara. C’est ainsi qu’un rapport de Mubacher Qatar publié le 1er avril dernier affirme que le soutien du régime qatari à l’Organisation internationale des Frères musulmans et au terrorisme a provoqué une chute du marché de
l’immobilier de plus de 16% par an, outre les pertes de la Bourse locale.
Par ailleurs, un rapport de Fitch Ratings publié le 1er avril prévoit une récession de 2% de l’économie qatarie cette année, suite à la propagation du coronavirus.
D’autre part, un rapport publié par Amnesty International a affirmé que les autorités qataries avaient enfreint les instructions de l’OMS dans leur façon de traiter avec les personnes atteintes du virus, et la main-d’œuvre étrangère, ce qui a contribué à la propagation du coronavirus dans le pays – 693 cas de contaminations confirmés au 1er avril 2020.
D’autre part, l’Agence Reuters a rapporté du directeur exécutif de la compagnie aérienne qatarie, Akbar al-Bakir, ses propos selon lesquels la compagnie serait contrainte de demander une aide du gouvernement, après une diminution temporaire de 40% du nombre d’employés à l’aéroport international de Hamad, suite à la pandémie.
Par ailleurs, les difficultés des opérations d’évacuation des Bahreïnis à partir des aéroports qataris a révélé la faiblesse des mesures de
précaution sanitaire, ce qui a poussé le conseiller du roi de Bahreïn pour les affaires diplomatiques Khaled ibn Ahmad à critiquer la politique qatarie dans le traitement des citoyens bahreïnis, en particulier en provenance de Téhéran.
Et il a ajouté : « Bahreïn a élaboré un plan d’évacuation de ses citoyens résidant en Iran en organisant des vols directs de l’aéroport de Machhad à l’aéroport de Bahreïn, tout en respectant toutes les précautions sanitaires ».