Le spectre de la faillite hante le Qatar
mardi 04/août/2020 - 12:52
Le sentiment du régime Hamdeen, que l'abondance d'argent, qui est dans sa trésorerie, est plus grande que le fait qu'il gère un petit État du Golfe, avec une histoire limitée et des réalisations humaines et mondiales négligeables. Malgré cela, Doha a une forte motivation en osant résonner le monde et créer un poids politique et international. Les dirigeants du Qatar ont acheté cette notoriété avec de l'argent; mais le régime n'a pas réussi à la préserver en essayant de suivre des voies détournées telles que le soutien aux groupes terroristes, l'usage du faux et la corruption pour obtenir les droits d'organiser des championnats internationaux. Ces mauvais comportements ont clairement affecté son économie nationale.Doha s'est d'abord appuyée sur la monnaie pétrolière et ses dérivés, avant de se trouver obligée d'obtenir des dettes de l'intérieur, dans le but de couvrir l'augmentation des dépenses du système qatari, que ce soit dans des projets nationaux ou en soutenant ses objectifs suspects à l'étranger.Une dette intérieure au-delà de l'imaginationSelon la dernière déclaration officielle publiée par la Banque centrale du Qatar, le gouvernement a emprunté plus de 300 milliards de riyals qataris.Le communiqué publié par la Banque centrale du Qatar, le 26 mars 2020, indique que le total des créances des banques qataries sur le gouvernement du pays s'élevait à 306,3 milliards de dollars jusqu'à fin février 2020, ce qui équivaut à 84,2 milliards de dollars.La dette bancaire du Qatar envers le gouvernement a enregistré une hausse de 10 milliards de riyals qataris, ce qui équivaut à 2,75 milliards de dollars par rapport à décembre 2019.Le gouvernement qatari a emprunté 146,3 milliards de riyals aux banques, ce qui équivaut à 40,2 milliards de dollars, en plus d'emprunter des titres en devises nationales et étrangères totalisant 160,7 milliards de riyals, soit 44,17 milliards de dollars, selon le communiqué officiel publié par la Banque centrale du Qatar.