Des personnes dangereuses derrière les barreaux: les prisons d’Europe, endroits qui favorisent le terrorisme et l’extrémisme
Les prisons européennes favorisent la propagation du terrorisme, du fait qu’on y trouve nombre d’extrémistes qui ont des antécédents judiciaires.
C’est pourquoi le Conseil de l’Union européenne a appelé les pays membres à prendre des mesures visant à interdire l’extrémisme dans les prisons, étant donné le nombre croissant de criminels terroristes dans ces prisons, outre la nécessité de traiter avec ces extrémistes après leur libération. Le Conseil a mis en lumière l’importance de mesures efficaces dans ce domaine.
Le Centre international d’études de l’extrémisme dépendant de l’Université King à Londres a mené une recherche sur ce sujet avec la participation de 10 pays européens, partant de la constatation « qu’il n’y avait pas avant tous ces prisonniers condamnés pour crimes liés au terrorisme depuis le début des années 2000 ».
Selon l’étude, on trouve dans les prisons nombre de femmes et d’extrémistes islamistes, ainsi qu’un nombre croissant d’activistes d’extrême-droite. La France arrive en tête de ces pays, avec les deux tiers des prisonniers (549 sur 1405) suivie par
l’Espagne (329), la Grande-Bretagne (238) et la Belgique (136).
Les chercheurs ont insisté sur la nécessité de s’intéresser davantage aux prisonniers les plus dangereux, qui sont soit regroupés soit isolés selon les pays.
Ils affirment qu’il faut placer les prisons en tête des priorités des Etats, les gouvernements et l’opinion publique devant se convaincre que la préservation de la sécurité dans les prisons permet de combattre le crime et le terrorisme.
Les prisons ont toujours représenté des centres favorisant l’extrémisme, et les islamistes égyptiens de même que les indépendantistes irlandais ont compris l’importance de la prison pour soutenir leurs mouvements.