Colère européenne à cause de l’échec de l’opération IRINI et de l’entêtement turc en Libye
Des experts considèrent qu’il manque à l’opération IRINI destinée à faire respecter l’embargo sur les armes imposé par les Nations unies à la Libye, les ressources nécessaires pour réaliser son but.
Par ailleurs, l’opération a souffert des conflits internes entre les membres de l’Union européenne. Ainsi, après que les navires grecs et français se sont joints à l’opération fin mai, Malte s’est retirée, et il est resté la frégate grecque Spetsai, un avion de patrouille
maritime allemand P-3C Orion et un petit avion de reconnaissance fourni par le Luxembourg et la Pologne, tandis qu’étaient déployés le destroyer français Jean Barthes et la frégate grecque Hydra pendant deux semaines seulement, du 14 au 28 mai.
Cela, tandis que le gouvernement d’entente libyen critique cette opération, en considérant qu’elle vient soutenir l’armée nationale libyenne, en empêchant l’arrivée d’armes et de combattants nouveaux à Tripoli.
Par ailleurs, l’opération IRINI a permis jusqu’à présent d’intercepter 100 navires suspectés de violer l’embargo, tandis qu’aucune arme n’a été saisie.
De son côté, le site Voici of America s’est intéressé aux réactions égyptiennes aux menaces turques contre la Libye, et à la coordination entre le Caire et Washington pour parvenir à un cessez-le-feu en Libye.
Il a mentionné l’accord à l’unanimité du Parlement égyptien sur le déploiement de troupes en dehors des frontières pour
protéger la sécurité nationale, après l’appel du Parlement libyen à l’Egypte à intervenir militairement.
Enfin, des rapports occidentaux mettent en garde contre la Turquie, qui a envoyé des milliers de combattants et de mercenaires en Libye pour modifier la situation en faveur du gouvernement d’entente, en exploitant le fait que les Européens soient occupés par les répercussions de la pandémie et que les Américains soient pris par les prochaines élections présidentielles.