Publié par CEMO Centre - Paris
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La soi-disant Qatar Charity: des activités de financement suspectes pour promouvoir la pensée des Frères et envahir l’Europe

jeudi 30/juillet/2020 - 04:38
La Reference
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Nora Bendari

 

Les journalistes français Christian Chesnot et Georges Malbrunot ont mis en évidence dans leur livre Qatar Papers les financements secrets de l’organisation Qatar Charity au profit du groupe des Frères en Europe. Ils ont expliqué que l’organisation finançait de nombreux projets de mosquées et d’écoles dans toute l’Europe, pour répandre l’idéologie des Frères musulmans et créer une société parallèle régie par les lois religieuses extrémistes.

De son côté, le spécialiste de l’islam politique Hicham al-Naggar a expliqué que le rôle de Qatar Charity en Europe est d’abord lié au projet d’Erdogan de néo-ottomanisme, ce dernier ayant cherché à imposer son projet hégémonique partout dans le monde, en collaboration avec le Qatar et les Frères.

Naggar a ajouté que parmi les missions du Qatar et de ses associations figurait le financement de ce projet en soutenant le groupe des Frères et ses bras médiatiques et militaires au Moyen-Orient, en Afrique, en Asie et en Europe, ou les milices takfiristesdépendant de Daech et d’al-Qaïda.

Il a ajouté que le président turc s’appuyait largement sur le financement qatari pour les activités de ses cellules dans les sociétés européennes, la plupart étant liées au service des renseignements turcsLeur but étant d’éloigner les musulmans d’Europe de leurs allégeances nationales.  

Concernant l’impact du projet qatari-turc sur le vieux continent, al-Naggar a affirmé qu’il s’agissait d’une invasion douce, qui était de nature à nuire à la structure des sociétés occidentales et à provoquer des séditions confessionnelles et ethniques. Cela conduira à une réaction chrétienne et à des pratiques violentes et racistes contre l’ensemble des musulmans en Occident.

Al-Naggar a indiqué que les dirigeants qataris étaient ainsi devenus totalement soumis au projet d’Erdogan et qu’ils ne pouvaient même pas refuser de financer un quelconque de ses plans, même si cela n’était pas dans leur intérêt.


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