Publié par CEMO Centre - Paris
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Eman Al Baghaa…légalise la barbarie de Daech et traite la société de mécréante

dimanche 30/septembre/2018 - 06:32
La Reference
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Mostafa Hamza

Dr Eman Mostafa Al Baghaa, fille du célèbre jurisconsulte syrien Dr Mostafa Al Baghaa, est la première savante en sciences islamiques qui rejoint Daech, après l'allégeance qu'elle a prêtée à Aboubakr Al Baghdady suite à la proclamation de son prétendu califat en 2014.

Née au début des années 1970, elle obtient son doctorat en jurisprudence islamique et ses sources, à l'université de Damas, en plus d'un diplôme en pédagogie. Elle a été professeur des études islamiques à l'université de Dammam en Arabie saoudite, tout comme elle a occupé un poste de responsabilité à la section culturelle du Comité Mondial des Miracles Scientifiques du Saint Coran à Dammam. Elle a laissé son travail après son adhésion à Daech. Eman Al Baghaa est issue d'une maison de science. Son père est un célèbre jurisconsulte syrien et son frère le professeur Mohammad Al Hassan Al Baghaa était le doyen de la faculté de la charia de l'université de Damas, remplacé par le professeur Tawfik Mohammad Said Ramadan Al Bouty.

Eman est la première femme spécialisée dans la jurisprudence islamique à rejoindre Daech et la première à signer la déclaration de Baghdady intitulée ''Les flambeaux scientifiques au service de l'Etat du califat islamique'' en 2014, parmi près de 20 légistes adhérant à l'organisation à travers le monde.

L'une de ses positions les plus marquantes est son opposition à la révolution syrienne qui réclame la liberté et le droit et non l'application de la charia et le pouvoir du califat auquel aspire Daech, malgré que son père soit un fervent défenseur de Bachar Assad.

Dans l'un des tweets, elle se dit être de Daech avant même l'existence de Daech. « Après avoir étudié la situation tragique des musulmans, la biographie du prophète, la vie de ses compagnons, les conquêtes islamiques, l'histoire contemporaine et la jurisprudence du djihad, j'ai découvert que mon idéologie et ma méthodologie sont celles de Daech. Je me suis immédiatement rendu compte que le djihad reste la seule solution pour les musulmans.» a-t-elle écrit dans ce tweet.

Les fatwas de la perversité et de l'immoralité

Elle a proféré des propos désobligeants à l'encontre de Naguib Mahfouz qu'elle a traité d'écrivain pervers dont il ne faut pas lire les œuvres, en ces termes : « il est excellent dans la peinture des lieux immondes, des personnages funestes et des circonstances fâcheuses». Le poète Nizar Qabbany  dont l'œuvre est ''de la merde'' n'a pas été à l'abri de ses invectives, tout comme le poète Mahmoud Darwich, ''le pauvre qui a osé diffamer Allah'', selon elle.

Elle invitait les gens à s'écarter de la perversité et de l'immoralité véhiculées – selon l'idéologie de Daech- par les séries télévisées. Elle a rédigé beaucoup d'ouvrages scientifiques dont  la thèse du doctorat sur ''le règne de la femme''. Elle avait enseigné à la faculté des études appliquées en Arabie saoudite et occupe un poste de responsabilité dans l'enseignement général dans l'organisation de l'EI.

Sur les réseaux sociaux elle conseille aux femmes et aux jeunes filles de ''ne pas aimer les publications des hommes sur les sentiments" et de ''ne pas imiter l'Occident dans la célébration du jour de l'An.

Elle a endossé la responsabilité de la barbarie de Daech comme la décapitation, le massacre des opposants. Et à cet effet, elle créé des textes mensongers qu'elle a attribué au prophète.

Un de ses fils du nom d'Abou Al Hassan Dimachqy avait pris part aux batailles livrées par Daech et a perdu la vie dans l'une d'elles alors qu'il n'était âgé que de 13 ans. Elle est aussi la mère de ''Ahlam An Nasr'' surnommée ''la poète de Daech'' qu'elle a mariée à l'un des leaders de Daech exactement comme elle a fait avec sa fille cadette mineure âgée de 14 ans qui a enfanté juste un an après son mariage.

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