DAECH, sobriquet teinté, à l’origine, d’une franche moquerie[1], tiré de l’acronyme arabophone d’Etat Islamique en Irak et au Levant, a fait, en l’espace d’à peine un an, une entrée fracassante dans le langage courant de la plupart des pays du monde.
En frappant, à deux reprises, au cœur de Paris[2], puis à Bruxelles[3], ce nouveau tentacule du djihad mondial a pu marquer les esprits et occuper le devant de la scène médiatique internationale.
Cette spectaculaire et macabre intrusion dans la vie et dans le langage du monde, n’est pas sans rappeler un précédent djihadiste quasi-similaire, qui a vu émerger, quatre années auparavant, un autre acronyme : AQMI, pour Al-Qaida au Maghreb Islamique.
En réussissant, en septembre 2010, une audacieuse prise d’otages visant sept employés du géant du nucléaire français Areva, la branche sahélo-maghrébine de l’organisation Ben Laden avait, en effet, occupé les langues et les esprits durant des mois. Au point d’éclipser, pour un moment, la maison-mère al-Qaida.
Comme ce fut le cas pour AQMI, au lendemain de la prise d’otages d’Areva, Daech a atteint l’apogée de sa terrifiante réputation, à travers les sanglantes attaques perpétrées à Paris et à Bruxelles.
Mais, à l’instar d’AQMI en son temps, Daech n’est qu’une « bulle » passagère et surestimée. Et de ce fait, le pseudo-Califat, qu’il a instauré, en s’autoproclamant Etat Islamique, est imposant, terrifiant et surdimensionné, comme l’est toute « bulle », par définition. Il n’en est pas moins éphémère !
Qui se souvient ou se soucie aujourd’hui, cinq ans à peine après sa fracassante ascension, du terrifiant AQMI et de son armada d’« émirs du désert[4] », qui étaient sur toutes les lèvres, en 2010-2011 ?
Et qui se souviendra, demain, de l’abominable Daech et de ses hordes de « Khmers rouges du djihad », après l’éclatement de la bulle syro-irakienne, qui a servi de couveuse à la déferlante djihadiste affluant des quatre coins du monde pour grossir ses rangs ?
Profitant du chaos né des révoltes dites du « printemps arabe », Daech a, certes, pris une dimension grandiose, en mettant la main sur un vaste et fertile territoire, sans commune mesure avec la désertique bande sahélo-saharienne qu’occupait AQMI ; sur un impressionnant arsenal de guerre, comprenant des centaines de pièces d’artillerie, de tanks, et même d’avions de chasse[5] ; et surtout sur une gigantesque manne financière, que jamais aucune organisation terroriste n’a pu obtenir auparavant[6].
Cependant, les attaques parisiennes du 13 novembre 2015, qui ont, pourtant, donné à Daech son aura internationale, sont aussi celles qui ont fini par sonner le glas de son pseudo-Califat !
Ce double-tranchant paradoxal n’est pas sans rappeler le revers fatal qu’a subi AQMI, dans la foulée de sa « glorieuse » prise d’otages d’Areva, saluée, à l’époque, par Oussama Ben Laden en personne.
En effet, l’aura médiatique et la manne financière obtenue par les katibas sahéliennes d’AQMI, grâce à l’opération Areva[7], ont renforcé leur position auprès de la maison-mère al-Qaida, au détriment de leur hiérarchie directe, basée dans les maquis du nord de l’Algérie. Nourrissant, chez les « émirs du désert », l’ambition de conquérir un plus vaste territoire.
C’est ainsi qu’ils lancèrent leur offensive sur Bamako, en janvier 2013, contraignant la France à réagir, en déclenchant l’opération Serval, qui allait conduire à l’anéantissement du sanctuaire djihadiste de l’organisation, au Sahel.
De la même façon, les attaques du 13 novembre 2015 ont, certes, accentué l’ascension de Daech, en grossissant ses rangs de plusieurs centaines de recrues djihadistes, venant notamment d’Europe et du Maghreb. Mais, elles ont, aussi et surtout, eu pour effet de multiplier les prestations d’allégeance de la part de groupes djihadistes de diverses nationalités, qui ont choisi de rejoindre le pseudo-Califat de Daech, lui offrant spontanément de nouveaux territoires du djihad[8].
Ces ralliements spontanés ne tardèrent pas à faire émerger au sein de Daech l’ambition de s’internationaliser. Ainsi, l’autoproclamé Calife, Abou Bakr al-Baghdadi, commença à installer ses tentacules dans des régions lointaines, sans continuité territoriale avec Dar al-Khilafa (la maison-mère du Califat).
Des territoires qui s’étendent du Nigéria à l’Indonésie, en passant par la poudrière libyenne, où Daech a officiellement installé son deuxième émirat (principauté), à Syrte, et le Caucase, où les Djound al-khilafa (Soldats du Califat) nourrissent l’ambition de titiller le talent d’Achille du colosse russe !
Cette globalisation fulgurante de Daech a engendré un « dommage collatéral » de taille : une « génération spontanée » de candidats au djihad, qui se sont auto-érigés en bras armé du Califat daechien en Occident. Engageant à l’encontre de celui-ci une forme inédite de « terrorisme low-cost », dont le concept relève davantage de la « pulsion de mort » nihiliste que de la traditionnelle « guerre sainte » salafo-djihadiste.
Ce nihilo-djihadisme, irrigué, le plus souvent, par des motivations socio-psychologiques et identitaires, sans liens directs avec le fait religieux, s’est traduit par un modus operandi propre à cette « légion étrangère » daechienne, donnant naissance à un terrifiant phénomène d’« uberisation » du djihad : des réseaux de moins en moins sophistiqués, dont les composantes sont le plus souvent réduites à de mono-cellules, plus connues médiatiquement sous le sobriquet de « loups solitaires » ; des moyens et des modes d’action aussi rudimentaires qu’inattendus. Ce qui rend leurs actions nettement plus difficiles à démasquer ou à anticiper par les services antiterroristes.
Et à l’arrivée, ce « terrorisme low-cost », dépourvu de toute visée politique, qui n’a jamais autant mérité son qualificatif d’« aveugle », parvient à horrifier les opinions et marquer les esprits, par un effet de terreur sans précédent.
Une horreur accentuée par le fait que ce type de terrorisme rudimentaire, teinté d’amateurisme et d’improvisation, s’émisse dans la « banalité » de la vie et vise à s’installer dans le quotidien. Menaçant, comme jamais, la liberté et l’insouciance qui caractérisent le mode de vie occidental.
Or, l’effet de cette abominable « uberisation » de la terreur a été d’un double-tranchant fatal pour Daech. Il a, certes, décuplé le pouvoir de nuisance de ses tentacules étrangères. Mais, de ce fait, il a aussi considérablement contribué à resserrer l’étau autour de son pseudo-Califat.
En effet, le pouvoir de nuisance grandissant des hordes daechiennes lancées à l’assaut de l’Occident a, très vite, relégué au second plan les divergences d’opinions et d’intérêts qui déchiraient les grandes puissances, régionales et mondiales, depuis l’éclatement de la crise syrienne.
Ainsi, naquit un large consensus international portant sur la nécessité d’en découdre avec l’hydre daechienne, avant que ses tentacules prennent de l’ampleur et ensanglantent d’avantage le monde, en perpétrant ou en suscitant spontanément - et c’est encore plus terrifiant ! - de nouvelles attaques retentissantes et massives.
Le 15 novembre 2015, deux jours après les attentats de Paris, une dizaine de chasseurs français ont lancé, pour la première fois, des raids intensifs sur des camps d’entrainements et des centres de commandement daechiens, au cœur-même de Raqqa, la capitale autoproclamée du pseudo-Califat.
Et depuis, une coalition de plusieurs pays occidentaux et arabes mène régulièrement des frappes aériennes contre les fiefs daechien, en Syrie comme en Irak. Tandis qu’auparavant, ces raids étaient cantonnés à la seule partie irakienne du territoire occupé par Daech[9].
Et, avec la bénédiction des Etats-Unis et de la France, l’Arabie saoudite annonçait, le 15 décembre 2015, la formation d’une coalition de 34 pays musulmans[10] prêts à engager, le moment voulu, de forces terrestres, pour renforcer et accompagner les raids de la coalition internationale. De façon à combler la réticence occidentale à l’envoi de troupes au sol, pour débusquer Daech de ce qui lui reste de fiefs en Syrie et en Irak. Et briser, ainsi, les reins de son pseudo-Califat.
De son côté, l’entrée en guerre de la Russie, rendue officielle le 30 septembre 2015, a contribué à porter des coups de plus en plus durs aux positions syriennes de Daech. Et ce grâce à des frappes aériens conduites en étroite collaboration avec les forces terrestres de l’armée régulière syrienne, épaulées par le Hezbollah libanais et les milices des Pasdarans (Gardiens de la révolution) iraniens[11].
Tant et si bien que de plus en plus d’experts, politiques et militaires, s’accordaient, dès le début de 2016, à prédire un net inversement de tendance, qui allait conduire, à terme, à l’éclatement de la « bulle » daechienne et à la destruction de son pseudo-Califat.
Ces prédictions semblaient d’autant plus crédibles qu’après de longs mois de passivité et de complaisance, dues à des calculs tacticiens visant à accentuer la baisse des prix des hydrocarbures, la coalition internationale conduite par les Etats-Unis s’est décidée, enfin, à frapper le Califat daechien au portefeuille, en ciblant ses ressources pétrolières.
Ainsi, une opération baptisée « Tidal Wave II »[12] est inaugurée, le 15 novembre 2015, par une série de frappes qui ont détruit 116 camions-citernes transportant du pétrole de contrebande, au profit de Daech, dans la région syrienne du Boukamal, située à la frontière de l’Irak.
En ciblant régulièrement ces convois qui transportent, vers la Turquie voisine, le pétrole produit par Daech, la coalition internationale a réduit considérablement les ressources financières du pseudo-Califat, le privant d’une colossale manne pétrolière, qui lui rapportait plus de 2 millions de dollars par jour[13] !
Affaibli financièrement, Daech multiplie les déconvenues militaires. Et, mois après mois, le territoire de son pseudo-califat rétrécissait comme peau de chagrin[14] : il perd, successivement, Kobané, le 27 janvier 2015 ; Tikrit, le 31 mars ; le mont Sinjar, le 12 novembre ; Ramadi, le 28 décembre ; Shaddadi, le 19 février 2016, Palmyre, le 27 mars ; Falloujah, le 26 juin ; Dabiq, le 16 octobre… Jusqu’à la libération, le 9 juillet 2017, de Mossoul dont la prise retentissante, en juin 2014, fut le point le départ de l’instauration du Califat daechien.
La débâcle de l’organisation terroriste s’est ensuite poursuivie à Tel Afar[15], et Hawija[16], en aout côté irakien, et à Deir ez-Zor[17], en Syrie. Puis, vint la reprise, par l’armée irakienne, du poste frontalier d’al-Qaïm[18], qui revêt un caractère symbolique de toute importance. Car, la destruction de cette passe fut l’acte fondateur du prétendu « État Islamique » par lequel Daech ambitionnait d’abolir les frontières héritées des accords Sykes-Picot, pour restaurer le califat.
Puis, la reprise de Raqqa[19], la capitale autoproclamée Daech, a fini de mettre en lambeaux son pseudo-califat ; rendant, ainsi, inéluctable l’éclatement de la « bulle » daechienne. Un éclatement qui soulage, certes, mais n’apporte pas que de bonnes nouvelles !
En effet, pour rétablir la paix et contenir les risques de guerres civiles, en Irak, en Syrie ou en Libye, la destruction du pseudo-Califat daechien constitue, sans contestation, un élément déterminant et stabilisateur.
Par contre, sur le front de la menace terroriste globalisée, l’effet de cet éclatement de la « bulle » daechienne sera d’une toute autre portée. Car, comme toutes les déferlantes djihadistes qui l’ont précédée, depuis la guerre antisoviétique en Afghanistan, (1979 - 1989), la « légion étrangère » de Daech basculera inéluctablement, après la perte de son territoire, de la « phase d’afflux » à celle du « reflux ».
La première phase a vu plusieurs dizaines de milliers de candidats au djihad accourir de tous pays, à partir de l’été 2014, pour rejoindre le prétendu Califat daechien. La destruction de la couveuse irako-syrienne, qui servait de territoire à ce Califat, a inauguré une « phase de reflux », durant laquelle la tendance sera inversée : l’afflux djihadiste à destination de Daech s’est tari, laissant place à une « Hidjra » (migration) opposée, qui a lancé les rescapés djihadistes, ayant survécu aux frappes militaires, à la recherche de nouveaux refuges, pour échapper à la traque policière qui s’est abattu sur eux.
A cet effet, deux mémorables précédents djihadistes laissent présager le pire pour les pays d’origines de ces « rescapés djihadistes » de l’ère post-daechienne :
- la déferlante des « afghans arabes[20] », qui a ensanglanté plusieurs pays arabes, tels que l’Algérie, l’Egypte ou le Yémen, au début des années 90, lorsque cette première génération de vétérans djihadistes fut contrainte à quitter l’Afghanistan, à la fin du « djihad » contre les soviétiques, suite à l’éclatement de la guerre civile opposant les différentes factions des moudjahidines afghans.
- la vague néo-djihadiste qui s’est abattue sur le monde arabe et sur l’Europe, suite à la destruction du sanctuaire afghan d’al-Qaida, au lendemain des attaques du 11 septembre 2001. Et qui a donné naissance aux « émirs aux yeux bleus[21] », la toute première génération de djihadistes européens, qui fut à l’origine d’une longue et sanglante série d’attentats, de Djerba (avril 2002) à Casablanca (mai 2003) ; et de Madrid (mars 2004) à Londres (Juillet 2005).
La terrifiante force de nuisance du « terrorisme low-cost », engendré par le phénomène d’« uberisation » du djihad sous Daech, a permis à quelques dizaines seulement de ses néo-djihadistes revenus en Europe de réussir des attaques aussi sanglantes que celles de Paris, de Bruxelles, de Londres et de Barcelone.
Raisons pour lesquelles, ce qui pourrait advenir, dans l’optique d’une déferlante de plusieurs milliers de « revenants » djihadistes d’origines européennes, qui pourraient regagner le Vieux Continent, suite à l’éclatement de la « bulle » daechienne », commence à donner des sueurs froides aux gouvernants et aux services antiterroristes Européens !
[1] Ainsi, grâce aux réseaux sociaux et aux médias hostiles aux islamistes, un nouveau mot est apparu en langue arabe : al-Dawaech, pluriel de Daech, qui signifie : brutes sauvages et sanguinaires !
[2] L’attaque contre la rédaction de Charlie Hebdo, le 7 janvier, celle de Montrouge ayant visé des policiers, le lendemain, et la prise d’otage de l’Hyper Cacher de la porte de Vincennes, le 9 janvier, ont fait au total 17 morts ; les attaques de Paris et de Saint Denis, qui ont ciblé, dans la soirée du 13 novembre 2015, la salle de spectacles Le Bataclan, des terrasses de café parisiens et le Stade de France, ont fait 129 morts et de 352 blessés.
[3] Le 22 mars 2016, les attentats de Bruxelles ont fait 32 morts et 340 blessés. Il s’agissait d’une série de trois attentats-suicide : deux kamikazes ont ciblé l'aéroport de Bruxelles-Zaventem, le troisième s’est fait exploser sur une rame du métro, près de la station Maelbeek.
[4] Cf. AQMI, enquête sur les héritiers de Ben Laden au Maghreb et en Europe, Atmane Tazaghart, éditions Jean Picollec, Paris, 2011.
[5] Arsenal accaparé par DAECH, suite à la débâcle de l’armée irakienne à Mossoul, juin 2014.
[6] Le trésor de guerre amassé par DAECH, depuis la prise de Mossoul et l’instauration de son pseudo-Califat, est estimé à plus de 7 milliards de dollars.
[7] Cf. AQMI, enquête sur les héritiers de Ben Laden au Maghreb et en Europe, Atmane Tazaghart, éditions Jean Picollec, Paris, 2011.
[8] Selon un rapport d’expertise de l’ONU, rendu publique, le 5 février 2016, par Ban Ki Moon, 34 organisations djihadistes à travers le monde ont fait allégeance à Daech, depuis l’instauration de son Califat. Les plus importants sont les mouvements Ansar al-Charia, en Libye, en Tunisie et en Egypte ; Boko Haram, au Nigeria ; les Chebbab, en Somalie ; les Jundallah, en Afghanistan ; les Ansar-e Tawhid, au Pakistan, la Jemaah islaamiya, en Indonésie ; et Abou Sayyaf, aux philippines.
[9] Avant les attaques du 13 novembre 2015, aucun pays ne voulait prendre part à des frappes aériennes contre Daech en Syrie, de crainte que celles-ci ne contribuent, indirectement, à renforcer le régime de Bachar el-Assad. A l’exception notable des Etats-Unis, qui menèrent des frappes ponctuelles contre des bases djihadistes prés da Raqqa (la capitale autoproclamée de Daech), notamment pour neutraliser des éléments appartenant aux mystérieuses « Cellules Khorasan » d’al-Qaida, soupçonnées de fomenter des projets d’attentats visant New York.
[10] Sous l’égide de l’Arabie saoudite et de la Turquie, cette coalition islamique regroupe la Jordanie, les Emirats arabes unis, le Pakistan, le Bahreïn, le Bangladesh, le Bénin, le Tchad, le Togo, la Tunisie, Djibouti, le Sénégal, le Soudan, la Sierra Léone, la Somalie, le Gabon, la Guinée, la Palestine, la République fédérale islamique des Comores, le Qatar, la Côte d’Ivoire, le Koweït, le Liban, la Libye, les Maldives, le Mali, la Malaisie, l'Égypte, le Maroc, la Mauritanie, le Niger, le Nigéria et le Yémen.
[11] Dans la guerre engagée contre Daech, contrairement aux Occidentaux, la Russie ne cherche pas à éviter de renforcer le régime syrien, qui est l’un de ses alliés principaux au Moyen Orient !
[12] Cette appellation fait référence aux raids aériens qui avaient détruit les champs pétroliers contrôlés par l’Allemagne nazie, en Roumanie, durant la seconde guerre mondiale.
[13] Selon le think-tank américain IHS Conflict Monitor, les revenus mensuels de Daech ont diminué de 80 millions de dollars en mars 2015 à 56 millions de dollars en mars 2016.
[14] Le 21 avril 2016, le ministre français de la défense Jean-Yves Le Drian, annonçait que Daech avait perdu 30 à 40 % de son territoire depuis le début 2015. De son côté, le Pentagone estimait, le 16 mai 2016, que Daech avait perdu environ 45 % du territoire qu'il avait conquis en Irak et entre 16 et 20 % de son territoire en Syrie.
[15] Libérée de l’emprise de Daech, le 27 aout 2017.
[16] Libérée de l’emprise de Daech, le 5 octobre 2017.
[17] Libérée de l’emprise de Daech, le 3 novembre 2017.
[18] Libérée de l’emprise de Daech, le 3 novembre 2017.
[19] Libérée de l’emprise de Daech, le 17 octobre 2017.
[20] Le terme « Afghans arabes » désigne les vétérans djihadistes de nationalités arabes ayant combattu contre les Soviétiques en Afghanistan, de 1979 à 1989.
[21] Cf. Ben Laden, la destruction programmée de l’Occident de Roland Jacquard et Atmane Tazaghart, Jean Picollec Editeur, Paris, 2004.