Publié par CEMO Centre - Paris
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Le football ne doit pas servir de victime au Qatar

mardi 07/juillet/2020 - 07:59
La Reference
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Droits de l'homme bafoués, esclavagisme, morts : les chantiers qataris, et notamment ceux liés à la coupe du monde 2022, sont un véritable enfer.

PSG-Barcelone ou Barcelone-PSG. Depuis le tirage au sort des quarts de finale de la League des champions, ce match était au centre de l’actualité. L’ensemble des rédactions des journaux sportifs, ou généralistes, se sont mobilisées pour couvrir cet évènement que l’on qualifie de tous les superlatifs possibles.
Dans une Europe étouffée par les politiques d’austérité, dans un monde où le libéralisme ne cesse de creuser les inégalités, dans un Moyen-Orient où le capitalisme impérialiste détruit les populations, le sommet footballistique faisait l’unanimité. Tout le monde était devant sa télé. Enfin ceux qui ont accès à la télé… Demandez aux enfants de Gaza ou aux ouvriers Népalais travaillant au Quatar… La réponse sera sans doute négative.
Certes, amateur inconditionnel de sport, je suis comme tous les amoureux de football très excité par ce genre de match. Pourtant ce jour-là, je n’étais pas devant ma télé.
En effet, derrière ce match, se cache une réalité beaucoup moins glorieuse. Derrière ce match, derrières ces équipes se trouvent la main mise d’un pays : le Qatar. Principal investisseur des deux clubs, la monarchie du Golfe fait, depuis quelques temps, la pluie et le beau temps au sein de la communauté Football.
Dans une période trouble, où les notions de liberté d’expression comme de démocratie ne cessent d’être remises en cause (partout sur la planète), l’omniprésence Qatari au sein du monde sportif doit être dénoncée avec vigueur. Se servir du sport comme vitrine ne permet pas de cacher les pratiques en cours sur le territoire de cette monarchie.
Droits de l'homme bafoués, esclavag

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