Publié par CEMO Centre - Paris
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Malgré les mises en garde internationales : Ankara annonce la création de deux bases militaires permanentes en Libye

lundi 15/juin/2020 - 09:18
La Reference
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Au moment où les efforts internationaux s’intensifient pour trouver une solution

pacifique à la crise libyenne, Ankara cherche à créer deux bases militaires permanentes à l’ouest de la Libye.

La première est aérienne et sera installée à l’aéroport d’al Watiya, et sera équipée de systèmes de défense aérienne et d’une chambre d’opérations pour les drones.

Quant à la seconde, elle est maritime et sera installée dans le port de Misrata, avec des capacités offensives permanentes, des équipements de reconnaissance et des navires de guerre.

Par ailleurs, la revue turque Yenisafak a indiqué que la Société de pétrole turque allait prospecter du pétrole et du gaz, conformément au mémorandum d’entente maritime signé avec le président du gouvernement d’entente.

Quant au général Gamal Mazloum, conseiller à l’Académie militaire Nasser, il a affirmé que la

création de ces deux bases intervenait dans le cadre du plan hégémonique d’Erdogan dans le monde arabe.

Il a ajouté que les deux bases étaient un moyen pour Erdogan de pénétrer dans de nombreux pays du continent africain, comme la Centrafrique, le Niger, le Mali et le Nigeria, qui contiennent tous des foyers terroristes et représentent un danger pour l’Egypte et les pays du Maghreb arabe.

Et de conclure que l’est de la Libye contient une grande partie du pétrole libyen, qui est convoité par la Turquie. C’est ainsi que la compagnie pétrolière turque TPAO a présenté en mai dernier une demande d’autorisation de prospection en Méditerranée orientale au gouvernement Fayez al-Sarraj, ce qui indique clairement les visées hégémoniques de la Turque en Libye.

Rappelons que l’accord signé par le gouvernement de Fayez al-Sarraj et la Turquie en novembre 2019 pour la création d’une zone économique exclusive allant du littoral sud de la Turquie aux côtes nord-est de la Libye avait provoqué la colère de Chypre, de la Grèce et de l’Union européenne, qui avaient qualifié l’accord de contraire au droit international

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