Le boycott du Qatar révèle ce qui était caché : des scandales et des milliards de dollars de pertes
Le boycott arabe du Qatar entre dans sa quatrième année, et celui-ci continue de subir des pertes importantes.
Les rapports affirment que ce boycott a réussi à révéler le rôle suspect joué par la chaîne al-Jazira, et la mission que lui a fixée le régime qatari au service de ses projets de soutien au terrorisme dans la région.
Et trois ans après le début du boycott, se manifeste l’étendue des dommages réels subis par l’économie du pays.
C’est ainsi que les dépôts étrangers dans les banques qataries ont diminué de 24%, et que les réserves en devises de la Banque centrale du Qatar ont chuté de 17%.
Le Qatar a par ailleurs liquidé près de 3 milliards de dollars d’investissements en bons du Trésor américains, et dépensé plus de 40 milliards de dollars de ses réserves de devises pour soutenir sa monnaie.
D’autre part, en mars 2018, un rapport du FMI a montré la fuite de quelque 40 milliards de dollars sous forme de dépôts et d’investissements des banques publiques au Qatar, depuis le début du boycott.
Des rapports ont également montré que d’autres secteurs ont souffert du boycott comme celui de l’immobilier et de la vente au détail. Quant aux hôtels qui étaient remplis de Saoudiens et d’Emiratis, ils sont aujourd’hui quasiment vides.
D’autre part, alors que la région est témoin d’une tension croissante à cause de l’escalade iranienne, Doha prend le parti de Téhéran contre ses voisins.
D’ailleurs, l’émir du Qatar a affirmé franchement la bonne nature des relations avec l’Iran, déclarant que les positions de Téhéran et Doha sur nombre de questions régionales étaient très proches.