Publié par CEMO Centre - Paris
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En Turquie, de nombreuses incertitudes accompagnent le lancement de la saison touristique

mercredi 27/mai/2020 - 08:07
La Reference
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En Turquie, où les revenus du tourisme apportent une contribution importante à l’économie, le gouvernement avait fixé au jeudi 28 mai le lancement de la saison touristique. Bien que l’épidémie de nouveau coronavirus ait fait un peu plus de 4 400 morts dans le pays, les autorités veulent croire que la saison estivale n’est pas encore perdue. Dès cette semaine, pour les vacanciers turcs, à partir de mi-juin pour les clients étrangers : c’est ainsi que les autorités planifient le lancement tardif de la saison touristique en période d’épidémie.

Le gouvernement a mis en place un programme de certification, non obligatoire, censé donner confiance aux clients. « Il impose des règles de distanciation sociale et d’hygiène maximale à tous les niveaux, des buffets à l’accueil, en passant par la désinfection des chambres, explique Erkan Yagci, président de l’Union des hôteliers de la Méditerranée. Les hôtels qui souhaitent obtenir ce certificat seront contrôlés courant juin. »

Incertitude                                                  

Le ministre du Tourisme a appelé les professionnels à s’estimer heureux si la moitié des hôtels pouvaient rouvrir cet été. Beaucoup d’entre eux, notamment les complexes hôteliers dont les recettes dépendent de la clientèle étrangère, ne pourront pas assumer les coûts d’une saison morne et écourtée.Je m'abonne

« On ne peut de toute façon pas parler d’industrie du tourisme tant que le trafic aérien n’a pas repris, déploreErkan Yagci. Il faudrait déjà que les frontières rouvrent pour que les étrangers viennent passer des vacances chez nous. Pour l’instant, nous nageons en pleine incertitude. Mais il est clair que le secteur des voyages et du tourisme est l’un des plus touchés par cette pandémie. »

Le coup est d’autant plus dur qu’après plusieurs saisons difficiles, 2019 avait été une année record. Le tourisme a généré plus de 34,5 milliards de dollars de revenus l’an dernier, soit 4,5% du PIB turc.


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