Publié par CEMO Centre - Paris
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Le Qatar peine à endiguer la propagation du virus chez les travailleurs migrants

samedi 23/mai/2020 - 02:44
La Reference
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            C’est ce qu’on appelle une sanction massue. Au Qatar, les contrevenants au port du masque, rendu obligatoire à partir de dimanche dans le cadre de la lutte contre le Covid-19, s’exposent à une peine pouvant aller jusqu’à trois ans de prison et 200 000 rials (51 000 euros). La décision a été annoncée jeudi 14 mai, dans la foulée de la publication des chiffres quotidiens de l’épidémie, montrant que non seulement celle-ci continuait à s’étendre dans l’émirat, mais que son rythme de propagation s’accélérait.

Le Qatar a recensé 29 425 cas de contamination sur son sol, ce qui, rapporté à ses 2,8 millions d’habitants, en fait un des pays les plus touchés au monde par le coronavirus. Le pays a détecté jeudi 1 733 nouveaux porteurs du virus, le résultat le plus élevé depuis l’apparition de la maladie sur la presqu’île début mars, signe que le pic de l’épidémie n’est toujours pas atteint.

Les gestes barrières ne sont guère plus faciles à appliquer sur les sites de construction, où le travail n’a jamais cessé depuis l’arrivée du coronavirus. L’approche du Mondial de football de 2022, organisé dans l’émirat, impose de poursuivre l’édification des stades et des infrastructures nécessaires à la compétition. L’impact exact des mesures prises par les autorités pour éviter les cohues, propices à la transmission du virus – comme la désinfection des bus transportant les ouvriers et l’étalement des arrivées et des départs – reste difficile à mesurer.

                
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