Le Qatar peine à endiguer la propagation du virus chez les travailleurs migrants
C’est ce qu’on appelle une sanction massue.
Au Qatar, les contrevenants au port du masque, rendu obligatoire à partir de
dimanche dans le cadre de la lutte contre le Covid-19, s’exposent à une peine
pouvant aller jusqu’à trois ans de prison et 200 000 rials
(51 000 euros). La décision a été annoncée jeudi 14 mai, dans la
foulée de la publication des chiffres quotidiens de l’épidémie, montrant que
non seulement celle-ci continuait à s’étendre dans l’émirat, mais que son
rythme de propagation s’accélérait.
Le Qatar a recensé 29 425 cas de contamination sur
son sol, ce qui, rapporté à ses 2,8 millions d’habitants, en fait un des
pays les plus touchés au monde par le coronavirus. Le pays a détecté jeudi
1 733 nouveaux porteurs du virus, le résultat le plus élevé depuis
l’apparition de la maladie sur la presqu’île début mars, signe que le pic de
l’épidémie n’est toujours pas atteint.