Les châteaux de sable sur les côtes libyennes : construits par les Frères, habités par Erdogan et détruits par Hafta
La combat entre les milices du gouvernement d’entente libyen et l’armée nationale libyenne pour la libération de Tripoli, qui est sur le point de se conclure par la victoire de cette dernière, est devenu un combat existentiel pour le courant frériste, qui compte sur le soutien turc pour rester en lice. Ce soutien prend la forme d’une aide financière et de l’envoi de mercenaires et de terroristes aux côtés des milices du gouvernement d’entente, dans le but de permettre aux Frères de prendre le contrôle des richesses du pays en les partageant avec l’allié turc.
Avec l’échec du gouvernement d’al-Sarraj à empêcher la contrebande d’armes et à résoudre la crise économique, des voix se sont élevées pour demander la modification de l’Accord de Skhirat et affirmer en même temps l’importance du rôle du chef de l’armée nationale libyenne le maréchal Khalifa Haftar, qui ne peut être ignoré pour réaliser la stabilité de la Libye.
Remarquons que l’Accord conclu en décembre 2015 sous l’égide des Nations unies et ayant conduit à la formation du gouvernement d’entente n’a plus de valeur étant donné l’échec de toutes les tentatives de l’amender à cause de l’intervention turque.
Par ailleurs, des observateurs considèrent que ce qui se passe en Libye comme résultat direct de l’invasion turque et du blocus inique contre nombre de villes de l’ouest et du centre du pays imposé par les milices et groupes terroristes, est pire que ce qu’en disent les médias, affirmant que tout ce qui est dit à propos d’une solution politique de la crise depuis neuf ans ou du rôle de la Mission de soutien dépendant des Nations unies n’est plus que slogans qui ne trouvent aucun écho dans les centres d’influence des Frères à Tripoli.
