Publié par CEMO Centre - Paris
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Des experts imaginent les scenarios de l’avenir des milices chiites en Syrie après Idleb

lundi 24/septembre/2018 - 08:27
La Reference
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Ali Ragab

Après les révélations du Figaro sur la formation par le Corps des gardiens de la révolution iranienne d’une amorce de projet de « Hezbollah afghan », à l’instar du Hezbollah libanais, on commence à se poser des questions sur l’avenir des milices chiites qui se trouvent en Syrie, surtout avec l’éventualité de la bataille d’Idleb.

 

Le Hezbollah libanais est la milice chiite la plus importante en Syrie, avec dix mille combattants, et Hassan Nasrallah a annoncé que les combattants du Hezbollah resteraient en Syrie « jusqu’à nouvel ordre ».

Viennent ensuite les milices chiites irakiennes dont le nombre de combattants est estimé à cinq mille.

Ce à quoi il faut ajouter la milice afghane des Fatimiyyoun et celle des Zaynabiyyoun comprenant des chiites pakistanais.

 

Avenir flou

Mohammad Hamed, expert en relations internationales, estime que la naturalisation est le scénario le plus probable, c’est-à-dire que la plupart de ces milices chiites en Syrie acquièrent la nationalité syrienne en récompense pour leur rôle dans la défense du gouvernement syrien, et leur lutte contre l’opposition armée.

Quant à Mohammad Gaber, spécialiste de l’Iran, il envisage trois scénarios pour l’avenir des milices alliées à l’Iran en Syrie :

-       Le fait qu’elles restent en Syrie, en tant que force dans la gestion du conflit.

-       Le retrait d’une partie de ces milices pour être affectées dans d’autres régions, en particulier l’Afghanistan et le Pakistan, dans le but de reproduire le modèle du Hezbollah dans ces pays.

-       Le retrait de toutes les milices chiites de Syrie, mais dans le cadre d’un accord garantissant à l’Iran la protection de ses intérêts.

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