Publié par CEMO Centre - Paris
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A la recherche de financements: les Frères du Liban posent comme condition la levée des restrictions imposées aux dons étrangers

jeudi 07/mai/2020 - 12:36
La Reference
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Les protestations ont recommencé les jours derniers au Liban contre les politiques économiques et bancaires du pays, et des manifestants ont détruit des vitrines de banques et jeté des cocktails Molotov.

Les agressions contre des soldats et des policiers ont poussé les parties politiques à annoncer leur position sur les événements, tandis que la Jamaa Islamiya, branche du groupe des Frères au Liban, a qualifié les protestations de « révolution des affamés », ce qui pourrait conduire à l’aggravation du chaos.

C’est ainsi que le 30 avril, la Jamaa Islamiya a affirmé que son bureau politique avait préparé un papier de recherche pour faire face à la situation économique du pays, accusant les institutions de l’Etat de corruption.

Le papier de recherche comprend un paragraphe relatif à l’exemption de taxes pour les dons étrangers liés à la crise du coronavirus et à la facilitation de l’entrée des fonds des organisations internationales, ce qui montre le besoin du groupe des financements étrangers envoyés par les pays soutenant les Frères, Qatar ou Turquie.

Emad Al-Hout, président du Bureau politique de la Jamaa Islamiya, a pour sa part affirmé que la classe politique qui avait mal géré le pays était

responsable de cette situation, et que la Jamaa soutenait les revendications des gens.

Quant à la chercheuse en sciences politiques Rita Farag, elle a affirmé que la Jamaa Islamiya avait été contrariée par les élections de 2018, à cause de leurs répercussions négatives sur elle, et des différends internes, et que la tentative des Frères de renforcer leur présence à l’intérieur des couches populaires en présentant des initiatives et des points de vues intervient dans le cadre d’un changement de la carte politique libanaise, au niveau des alliances internes.

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