Depuis la Syrie, Erdogan envoie ses mercenaires pour soutenir les terroristes du Yémen
L’intervention turque au Yémen se manifeste un peu plus chaque jour, avec la coopération entre les Houthis soutenus par l’Iran et les Frères soutenus par la Turquie, dans le but de combattre les efforts de la Coalition arabe pour rétablir la stabilité dans le pays.
Or, le rôle de la Turquie a évolué récemment, passant d’un simple soutien aux Frères au transport de terroristes appartenant aux factions soutenues par la Turquie de Syrie vers le Yémen, pour 5000 dollars par terroriste.
La Turquie a commencé à s’infiltrer au Yémen par le biais du Parti du Tajammu wa al Islah, un bras de l’organisation internationale des Frères.
D’autre part, le Centre européen d’études antiterroristes a affirmé dans un rapport d’avril dernier l’envoi de groupes terroristes par la Turquie pour tenter de démanteler le Front al-Nusra et d’envoyer des terroristes d’abord en Turquie, puis au Yémen pour soutenir le Parti de l’Islah.
La faction d’al-Hamza (la prétendue « armée nationale syrienne ») est un groupe allié à Ankara qui avait été créé par la Turquie et les Etats-Unis pour combattre Daech en 2016, et à laquelle s’est joint le groupe turkmène de la Brigade de Samarkand, qui a commis des crimes barbares contre les Syriens, en tirant sur les civils, les contraignant à la corvée, et s’emparant des récoltes de coton, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme.
Quant au Front Al-Chamiya, c’est une des plus grandes factions armées combattant au nord de la Syrie depuis 2015.
La Turquie tente ainsi d’exploiter ces deux Fronts pour détruire la Libye et le Yémen, et le Centre européen de lutte antiterroriste a affirmé que ces Fronts ont ouvert des bureaux et des centres dans la campagne d’Ifrin.