Le Congrès américain surveille les activités malignes de l'Iran au Moyen-Orient
Chaïmaa
Hefzi Un
récent rapport émis par le Congrès américain donne un nouveau qualificatif à
Téhéran : L'Iran est donc - d'après ce rapport - la "pionnière" du
soutien au terrorisme. Une nouvelle étape américaine rajoutée au dossier
"L'Iran et le terrorisme". Le
rapport intitulé "Les politiques iraniennes extérieures et la
défense", estime que l'Iran est le plus actif dans le domaine
terroriste, d'après les rapports annuels du Département d'Etat depuis le
début des années 90. Le
dernier rapport établi le 11 septembre en cours et publié le mercredi 19
septembre, souligne que l'Iran procède à l'entraînement et à la formation des
groupes armés et leur apporte l'appui matériel et militaire nécessaire. Les
factions pro-régime syrien, et les milices du Hezbollah libanais, ainsi que
les rebelles houthis au Yémen ou les milices chiites irakiennes, figurent
parmi ces groupes armés que Téhéran appuie et soutient. Ces
groupes pro-iraniens ont en fait perpétré de nombreux attentats terroristes
et se dressent contre les pays qui adoptent l'islam sunnite. Ce même rapport
révèle que ces groupes sont responsables de troubles fomentés en Afghanistan,
au Bahrein, en Irak, au Liban et au Yémen. Le
Hezbollah est devenu la force motrice principale dans la politique libanaise,
au moment où ce parti recevait tout le support de l'Iran, qui jouait un rôle
principal dans la prise de décision et dans les élections au Liban. D'après
ce même rapport, l'Iran aurait apporté tout l'appui technique et financier
aux Houthis, ce qui a remarquablement affecté les efforts déployés pour
contrôler la situation au Yémen. L'émissaire
spécial pour les questions iraniennes au Département d'Etat américain, Brian
Hook, révèle dans des déclarations faites le 19 septembre, que l'Iran
continue à appuyer les Houthis. Le missile tiré, en novembre 2017, par les
milices rebelles à partir du Yémen et ayant ciblé l'aéroport de Riyad en
Arabie Saoudite, était de fabrication iranienne. Le
Hamas utilise les missiles et les armes iraniens - cite toujours le rapport -
pour déclencher des frappes contre Israël depuis 2008, et dont la dernière
était en 2014. Un commerce qui a regressé depuis l'été 2018. C'est
dans ce cadre que les stratégies de l'administration américaine ont changé
pour lutter contre les activités malignes de l'Iran, et qui tendent à
soutenir le terrorisme et notamment le groupe Daech qui constitue la plus
grande menace contre la sécurité internationale. |