Le Centre d’études du Moyen-Orient à Paris: Erdogan exploite le fait que l’Italie est occupée à combattre le coronavirus pour envoyer des canots remplis d’immigrants à Rome
jeudi 30/avril/2020 - 06:24
Le Dr Abdelrahim Ali, député au Parlement égyptien et président du Centre d’études du Moyen-Orient à Paris, a qualifié le régime turc actuel représenté par le sultan mégalomane Recep Tayyip Erdogan de pire régime dans le monde, et affirmé qu’il ne laissait aucune occasion, même celle de la lutte contre le coronavirus dans le monde, sans l’exploiter. Dr Ali a affirmé dans un communiqué publié aujourd’hui que la Turquie exploitait le fait que les pays européens, et en particulier l’Italie, étaient occupés à combattre le coronavirus pour envoyer nombre d’immigrants clandestins sur des canots partant des villes turques. Dr Ali a ajouté que l’un des immigrants avait démasqué le régime turc en diffusant une vidéo montrant l’envoi d’immigrants de la Turquie vers les côtes italiennes, alors que les institutions italiennes sont toutes occupées à combattre le coronavirus, affirmant que le territoire turc représentait un point de départ idéal pour la traite d’êtres humains, ce qui est apparu clairement avec l’augmentation du nombre d’immigrants venant de Turquie dans les îles turques. Notons que le président turc a déclaré récemment que son pays avait l’intention de réinstaller un million d’immigrants dans le nord de la Syrie, et qu’il pourrait rouvrir les frontières avec l’Europe face aux immigrants s’il n’obtenait pas un soutien international convenable pour le plan. L’Europe a pourtant versé quelque six milliards d’euros à la Turquie ces dernières années dans le cadre d’un accord visant à combattre l’émigration clandestine. Et le nombre des clandestins a de fait nettement diminué après la conclusion d’un accord entre les deux parties en mars 2016 pour stopper l’afflux de réfugiés, mais le nombre d’immigrants venant de Turquie a augmenté ces temps derniers, ce qui prouve la volonté de la Turquie de faire du chantage financier aux pays européens en utilisant la carte de l’émigration clandestine.
