La Turquie et le génocide grec
Sarah Wahid
Le génocide grec est parmi les pires massacres commis par les Turcs contre d’autres peuples, puisque 750000 Grecs ont ainsi péri.
Cela a commencé avec l’arrivée au pouvoir de Moustapha Kamal, surnommé le 19 mai 1919 « Ataturk », qui s’est entendu avec Toubal Othman, un chef de milices turc connu pour sa barbarie, pour organiser l’extermination totale des Grecs de Turquie.
Les massacres ont duré de 1920 à 1923, lors de la guerre d’indépendance turque contre les Grecs de la région de la Mer Noire.
Selon les statistiques officielles, 11181 Grecs ont ainsi été tués durant la seule année 1921 par l’armée centrale commandée par Noureddine Pacha.
Quant aux femmes et aux enfants, ils ont été réduits en esclavage par les Turcs pour servir leurs épouses, et les soldats turcs se sont livrés au viol des femmes.
La revue américaine Christian Science Monitor a écrit que les autorités turques ont aussi empêché les missionnaires et les groupes de secours d’aider les civils grecs dont les maisons ont été brûlées. Et donc, les autorités turques ont abandonné ces gens à la mort malgré la présence d’aides.
C’est ainsi qu’entre 45000 et 75000 Grecs ont péri durant cette période, et la plupart des réfugiés se sont réfugiés en Grèce, ainsi que dans l’empire russe.
Ainsi, un grand nombre de Grecs ont fui la terre de leurs ancêtres en Ionie et en Thrace orientale, entre 1914 et 1922, et ils ne purent retourner qu’en 1923 après la signature du Traité de Lausanne, prévoyant un échange d’habitants entre la Turquie et la Grèce.
Selon cet accord entre les deux gouvernements, les citoyens grecs orthodoxes de Turquie sont passés en Grèce, tandis que les citoyens musulmans de Grèce sont allés en Turquie.
Ce traité a constitué la dernière étape du génocide perpétré par Moustapha Kamel Ataturk, pour créer une nation turque ethniquement pure, et c’est ainsi que 1,5 million de Grecs de Turquie ont été déracinés, tandis que moins d’un million de musulmans de Grèce ont été chassés de leurs foyers.
