Les Houthis répondent aux appels à la trêve lancés par les Nations unies en visant les prisons et les stations de pétrole
Ahmad Adel
En mars dernier, les Nations unies ont appelé à un cessez-le-feu au Yémen, suite à la propagation du coronavirus dans le pays, mais les milices ont rejeté ces appels, en menant nombre d’opérations terroristes.
Les milices houthies ont poursuivi en particulier leurs attaques contre les prisons des femmes, qui ont subi des attaques aux missiles et le 5 mars, la prison centrale de la ville de Ta’izz au sud-ouest du Yémen a été visée, et 6 prisonnières ont été tuées.
Les installations pétrolières ont été aussi visées, le 5 mars dernier, et la station de pompage propre à l’oléoduc de Safer dans le district de Sarawih à l’ouest de Maarib a été complètement détruite.
De son côté, le gouvernement yéménite, par la bouche du président du Conseil des ministres MaïnAbdel Malek, a déclaré les 5 mars dernier que l’attaque contre les installations pétrolières de Sarawih étaient la preuve du refus des milices houthies de tous les appels à la paix et à la trêve lancés par les Nations unies.
Maïn a ajouté que l’attaque contre la prison de femmes était un crime terroriste odieux et que ces opérations houthies à Ta’izz et Maarib étaient « la preuve de l’insistance des milices à intensifier la guerre qu’elles ont provoquée et à faire davantage de victimes.
Il a affirmé que le fait d’ignorer les crimes houthisencourageait les milices à continuer leur projet destructeur au mépris de toutes les décisions de la communauté internationale.