Publié par CEMO Centre - Paris
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Violations répétées: les milices du gouvernement d’entente pratiquent le terrorisme après être entrées dans Sabrata et Sarmane

jeudi 16/avril/2020 - 10:50
La Reference
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Les milices du gouvernement libyen d’entente nationale soutenues par les drones turcs et les mercenaires des factions syriennes alliées à la Turquie, ont manifesté leur barbarie vis-à-vis des civils, en entrant dans les villes de Sabrata et Sarmane, le 13 avril dernier. En effet, les milices ont commis nombre d’exactions dont des exécutions sommaires des partisans de l’armée nationale libyenne dans les rues de ces villes, brûlant des maisons et endommageant les infrastructures, tandis que le président du « Conseil présidentiel du gouvernement d’entente », Fayez al-Sarraj, annonçait la prise de contrôle des deux villes par ses forces, en prétendant qu’ils allaient imposer leur domination à l’ensemble de la Libye.

Cette dernière attaque des milices du gouvernement d’entente intervient dans le cadre de « l’opération Tempête de la paix » lancée en violation flagrante de la trêve internationale suggérée à la mi-mars dernier par nombre de pays pour faire face à la pandémie du coronavirus. Or, le gouvernement d’entente a été le premier à annoncer son accord pour la trêve, avant qu’il ne s’avère que ce n’était qu’un moyen pour gagner du temps et préparer de nouvelles attaques. 

Cependant, les chefs des tribus libyennes ne se sont pas tus face à ces violations répétées des milices du gouvernement d’entente, et le Haut Conseil des notables de Libye a affirmé que ce que faisaient les milices à Sabrata et Sarmane montrait qu’il s’agissait d’un combat contre le terrorisme et ses derniers éléments ayant fui Benghazi, et contre tous les groupes qui leur sont alliés et à leur tête les mercenaires d’Ankara.

Le Haut Conseil des tribus des Achrafs et des Murabitouns a également condamné les exactions dont sont victimes les villes et villages de l’ouest du pays, en accusant la mission des Nations unies et la communauté internationale d’être responsables de cette situation, et en affirmant la nécessité d’intenter des procès contre les pays responsables de la destruction de l’Etat libyen devant les tribunaux internationaux.

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