Tuerie et baisse des salaires, les crises entourent les mercenaires d'Erdogan en Libye

La question des mercenaires syriens en Libye refait surface, après que la Turquie ait réduit les salaires des Syriens, qui travaillent aux côtés du gouvernement Al-Wefaq, en raison de l'énormité de leur nombre par rapport au nombre spécifié précédemment.

Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme, Ankara a été forcée de réduire les salaires, après avoir augmenté le nombre de mercenaires syriens, par rapport à ce qui avait été précédemment arrêté par la Turquie.

L'Observatoire indique que près de 5000 personnes étaient arrivées à Tripoli (environ 4750 recrues), tandis que les camps turcs pour la formation aux frontières turco-syriennes n'avaient reçu que 1900 recrues seulement.

Combattants non formés

Cela signifie qu'environ trois fois le nombre de personnes sont arrivées à Tripoli sans formation, tandis que l'Observatoire a expliqué que les factions syriennes fidèles à la Turquie avaient jusque-là subi d'énormes pertes, le nombre de morts dans ses rangs à Tripoli passant à 129 recrues.

Les pertes sont enregistrées dans les factions de la Brigade al-Mu'tasim, de la Brigade du Sultan Murad, de la Brigade des Faucons du Nord, Hamzat et Suleiman Shah, qui ont été tués lors des affrontements, sur les axes du quartier de Salahuddin, au sud de Tripoli, sur l'axe Ramla près de l'aéroport de Tripoli et sur l'axe du projet Hadaba, entre autres.

Le Coronavirus

Cet article coïncide avec les déclarations du ministre de l'Économie du gouvernement d'Al-Wefaq, Ali al-Issawi, qui a indiqué à la mi-mars que son gouvernement avait décidé de réduire son budget d'un tiers, en raison non seulement de l'arrêt de la production de pétrole dans les champs de l'est du pays, mais aussi de la baisse du prix du pétrole dans le monde en raison de la crise du Coronavirus.