Publié par CEMO Centre - Paris
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Le coronavirus unit l’extrême-droite et Daech autour d’un but commun, celui de semer la terreur en Europe

dimanche 12/avril/2020 - 10:09
La Reference
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Muadh Mohammad

 

Les organisations terroristes tentent d’exploiter la crise du coronavirus pour diffuser des discours de haine et de fausses informations, et menacer de lancer des attaques pour semer la terreur en Europe.

C’est ainsi que Daech a qualifié le coronavirus de « châtiment divin frappant les croisés », dans un communiqué daté du 19 mars dernier, en allusion aux pays occidentaux qui participent à des opérations militaires contre l’organisation.

D’autre part, Daech encourage ses éléments dans les prisons gérées par les Kurdes au nord de la Syrie à provoquer des rébellions et des fuites de prison pour participer aux opérations planifiées par l’organisation. Ainsi, le 29 mars, 4 prisonniers appartenant à Daech ont réussi à fuir d’une prison gérée par les Forces démocratiques syriennes, selon l’Agence France Presse.

EgalementDaech a affirmé dans son journal al-Naba que le nombre d’Américains morts des suites de la contamination par le coronavirus est plus important que celui des victimes des attaques du 11 septembre 2001, affirmant que la pandémie a montré la faiblesse des Etats-Unis.

Par ailleurs, des experts américains des renseignements affirment que le discours des organisations extrémistes sur le coronavirus n’est pas nouveau, et qu’elles lient toujours les catastrophes naturelles avec la colère divine, pour faire apparaître leurs ennemis dans une situation de faiblesse.

D’autre part, les renseignements intérieurs allemands ont mis en garde contre l’exploitation par l’extrême-droite de la crise du coronavirus pour servir ses intérêts. C’est ainsi qu’elle élabore des scénarios d’effondrement pour obtenir un soutien à ses positions extrémistes.

Quant à Klaus Friberg, chef des services de sécurité suédois, il considère que les groupes extrémistes vont exploiter la crise du coronavirus en provoquant une crise de confiance entre la société et l’Etat, et cela en diffusant de fausses informations alimentant les sentiments de haine. Il a insisté lors d’une conférence de presse le 26 mars dernier sur la nécessité de vérifier les sources d’informations.

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